LXXXVI.

Le jeune Frédéric, alors prince héritier, trace à son frère, dans les strophes de l' „Ode à mon frère de Prusse“ (1736), l'idéal d'un prince, qu'il l'exhorte à prendre pour modèle. Cet idéal ressemble à celui que le dix-huitième siècle s'était fait de l'empereur Marc-Aurèle. De là, le motif de l'illustration de Menzel: l'artiste a mis en regard de cette ode le portrait du sage couronné, dont le nom n'y est cependant pas mentionné.