<148> vie de M. de Voltaire, écrits par lui-même. A Amsterdam, chez les héritiers de M.-M. Rey, MDCCLXXXIV, in-12, p. 127. Cette impression, la première qui ait paru de ce morceau, présente quelques variantes curieuses.

3o Le manuscrit de l'Ode à la duchesse de Brunswic sur la rnort de son fils le prince Henri (Archives royales du Cabinet, caisse 397, D) est de la main de M. de Catt, et corrigé par le Roi. L'indication du lieu et de la date manque, mais on la retrouve dans une lettre à M. de Catt, datée de Strehlen, le 18 novembre 1761, lettre que le Roi avait envoyée à son lecteur avec cette poésie corrigée. Dans la réimpression qu'en donnent les Œuvres posthumes, t. VII, p. 146, cette Ode est assez changée pour qu'on y reconnaisse aisément le travail de l'Auteur.

4o Le manuscrit de l'Épître au marquis d'Argens, Apologie du suicide, est aussi la propriété de M. Rötger. Elle est écrite en entier de la main du Roi, sur deux feuilles in-4 à bordure de deuil; on y remarque des corrections réitérées de la main de l'Auteur. La date manque, et nous n'avons pu la déterminer d'après la correspondance du Roi avec le marquis d'Argens; mais dans les Œuvres posthumes, t. VII, p. 184, l'Épître est datée d'Erfurt, le 23 septembre 1757, époque qui correspond à la mention que Voltaire fait, dans sa correspondance, de cette poésie, dont il a transcrit quelques passages dans l'ouvrage précité, La vie privée du roi de Prusse, p. 102-106, mais d'après une autre rédaction de la main du Roi.

5o Les vers imprimés t. XII, p. 93 et 94, sous le titre de : Au sieur Gellert, furent en réalité adressés à Gottsched (Voyez t. X, p. 158), et ils lui furent remis cachetés, le 16 octobre 1757, vers les neuf heures du soir, à la suite d'une discussion littéraire que l'Auteur avait eue avec ce savant. Nous en reproduisons ici la première impression, insérée par Gottsched lui-même dans son recueil périodique intitulé : Das Neueste aus der anmuthigen Gelehrsamkeit. Leipzig bei Breitkopf, Wintermond 1758, p. 125.

6o La leçon la plus ancienne que nous connaissions de l'Epitre à ma sœur de Baireuth, du 12 octobre 1758, est celle qui se trouve dans les Œuvres du Philosophe de Sans-Souci. Nouvelle édition, plus complette qu'aucune de celles qui ont paru, et enrichie de variantes. Jouxte la copie in-4, imprimée au donjon du château de Sans-Souci, en 1750. A Neuchâtel, 1760, in-12, p. 195-200.

C'est ce texte que nous reproduisons ici. Il diffère beaucoup de celui que nous avons donné t. XII, p. 101-107, soit par les améliorations que le Roi y a faites plus tard, soit par les corrections des éditeurs des Œuvres posthumes.

7o L'autographe de la Lettre en vers et prose à Voltaire forme trois pages in-4 d'une écriture très-serrée, et ne porte pas de date. Il est conservé aux archives