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II. SUR SA RÉCONCILIATION AVEC L'ÉGLISE.

Cher abbé, je l'avais bien cru,
L'on se repent de ses bévues.
Vos gens à couronnes tondues
De leur jugement incongru
Sentent leurs entrailles émues;
Ils cherchent les brebis perdues.
On parle sur un autre ton;
On veut, sans qu'on s'en scandalise,
Ramener le bouc au giron
De la bonne mère l'Église.
Le Saint-Esprit, qui fait beaucoup,
Se mêle aussi de cette affaire;
Mais il a choisi, pour le coup,
Un plaisant fou pour son vicaire.
Profondeur des conseils divins,
Quand ta puissance se déploie,
Elle connaît plus d'une voie
Pour sauver les pauvres humains.
Ce dieu compté le troisième,
Cadet de l'essence suprême,
Pour retirer le pauvre abbé
Du crime auquel il est tombé
Ne choisit point pour son organe
Un personnage édifiant;