<214>Leur politique, leurs maximes,
Leurs mœurs hypocrites, leur foi,
Leur zèle et leurs transports sublimes
Pour l'erreur, pour ses saints, pour toi.
Pour une œuvre si méritoire,
Où je n'ai cherché d'autre gloire
Que celle d'un chrétien zélé,
Mes vers, si leur prix est réglé,
Vaudront, à mon heure dernière,
Autant que de ton jubilé
Une indulgence plénière.
Donne-la-moi, j'en ai besoin;
Sans-Souci de Rome est bien loin.
En vers à toi je me confesse;
Lis-les, tu connaîtras sans soin
Et mes péchés, et leur espèce.
Je les dis tous dans ma détresse,
Car je sais ma religion,
Que tout chrétien au noir démon
Est dévolu, si par adresse
Il n'a produit au sieur Caron
Son billet de confession.
Pour Caron, ne devait sans doute