<X>dans le titre, les mots : Avec permission de Mgr l'archevêque de Bonsens, ainsi que l'Approbation. Les variantes placées sous notre texte sont tirées de cette édition spéciale.

XII. LETTRE D'UN OFFICIER PRUSSIEN A UN DE SES AMIS, A BERLIN.

On conserve aux archives royales du Cabinet (Caisse 397, D) un exemplaire de l'édition originale de cette feuille volante, d'un peu plus de trois pages in-8, sans indication de lieu ni d'année. Le royal Auteur a corrigé de sa propre main, à la seconde page, ligne 7, une faute d'impression, en ajoutant les mots « l'effet que feront de là, » qui manquaient entre « jugez de » et « leurs, » et qu'on retrouve dans le Supplément aux Œuvres posthumes, t. III, p. 304, ligne 8; ce qui fait voir que les éditeurs de ce recueil ont tiré parti de l'exemplaire corrigé par l'Auteur. Quant à la date 1760, ajoutée au haut de la lettre, p. 303, elle ne se trouve pas dans l'édition originale.

XIII. BREF DE S. S. LE PAPE A M. LE MARÉCHAL DAUN, etc.

Frédéric dit, dans son Histoire de la guerre de sept ans (Œuvres, t. IV, p. 254), en parlant du pape Clément XIII : « Ses premiers pas, dès son avénement au pontificat, furent de fausses démarches; il envoya au maréchal Daun une toque et une épée bénites, pour avoir battu les Prussiens à Hochkirch, etc. »

C'est à ce fait que la pièce dont il s'agit ici doit son origine. L'Auteur envoya son Bref du pape au marquis d'Argens, le 13 mai 1759, avec une lettre qui commence ainsi : « Vous avez commandé, mon cher marquis, et j'ai obéi tout de suite. Vous recevez ici deux pièces pour votre Mercure de Harbourg; l'une est un Bref du pape au maréchal Daun, capable de faire frémir ceux qui ont encore quelque penchant pour Martin Luther; l'autre est une Lettre du prince de Soubise à ce maréchal sur cette épée, qui m'a paru la rendre assez ridicule. » Voici ce que le marquis d'Argens répondit le 17 mai : « Le Bref du pape m'a paru si plaisant, que je le traduirai en latin, et je le ferai imprimer en deux colonnes, le latin d'un côté et le français de l'autre, ce qui lui donnera encore un plus grand air de  »