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APPENDICE.

1. A LA VEUVE DUHAN.331-a

Berlin, 9 janvier 1746.

Comme je viens de gratifier votre fille d'une pension de trois cents écus sur la Hofstaats-Kasse, je vous fais communiquer ci-clos la copie des ordres que j'ai fait expédier en conséquence.

J'aurai, d'ailleurs, soin de vos fils; c'est pourquoi vous n'avez qu'à faire venir le cadet dès qu'il aura fini sa campagne, et l'aîné quand la guerre sera finie.

Federic.

2. A LA VEUVE DE LAMELOUZE, NÉE DUHAN DE JANDUN.331-b

Potsdam, 8 septembre 1772.

La demande que vous me faites, par votre lettre du 6 de ce mois, de laisser subsister votre maison sous les Arbres, à la Ville-neuve, telle qu'elle est actuellement, étant très-compatible avec mes intentions, je suis bien aise, vu surtout votre état<332> infirme, de pouvoir y satisfaire. Je ne pense pas de vouloir la faire changer ou rebâtir en aucune manière; de sorte que vous pouvez continuer à y finir tranquillement vos jours, sans la moindre appréhension d'être obligée d'en sortir. Sur ce, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte garde.

Federic.

A la veuve de Lamelouze, née Duhan de Jandun.


331-a Madame la veuve Duhan, à qui cette lettre de Cabinet est adressée, était la mère de M. Duhan de Jandun. Sa fille, dont il est question ici, et à qui la lettre suivante est adressée, épousa M. de Lamelouze; ses deux fils dont le Roi promet d'avoir soin, MM. Duhan de Vence et Duhan de Crêvecœur, moururent au service de Hollande, le premier avec le grade de général.

331-b Madame la veuve de Lamelouze possédait, sous les Tilleuls, la maison (no 6) à droite de celle qui était connue autrefois sous le nom de palais de la princesse Amélie, et qui appartient maintenant à S. M. l'empereur de Russie.