<200> aucun pas qu'après en être convenu avec le ministère anglais, je me flatte que cette démarche, si vous daignez l'agréer, pourra nous mener à une fin heureuse et désirable pour l'Allemagne surtout, et pour toute l'Europe également. Ce sera augmenter prodigieusement les obligations et par conséquent la reconnaissance que je vous dois; mais rien n'ajoutera aux sentiments de la parfaite estime et de l'attachement avec lequel je suis,



Madame,

Votre très-affectionné cousin et serviteur,
Federic.

Comme vous concevez l'importance qu'il y a pour nous tous de cacher cette démarche à la cour de Vienne, je ne doute nullement, madame, que vous la leur déguiserez au possible.

aPROPOSITIONS DE PAIX.

Il faudra principalement faire sentir à la France que, si elle veut entrer dans les vues de la Grande-Bretagne par rapport à une paix séparée à conclure entre elle, l'Angleterre et les alliés de cette dernière en Allemagne, et faire cause commune ensuite pour forcer les autres puissances d'y accéder, il serait en son pouvoir de terminer la guerre très-promptement, de conserver l'équilibre de l'Allemagne et même de l'Europe entière, et d'obtenir des conditions beaucoup plus favorables qu'elle ne saurait en espérer de toute autre manière.


a De la main d'un secrétaire.