<260> le rivage après que la tempête est calmée. J'ai parlé de vos intérêts à la Princesse électorale en les termes les plus pressants. On m'a promis de prendre fait et cause dans l'affaire de la tutelle de Meiningen. Nous attendons ici journellement l'envoyé du roi de Pologne, et je lui parlerai à lui-même, ma chère duchesse, de vos intérêts. Vous pouvez vous attendre de moi à tous les services dont ma sincère amitié, mon estime et mon admiration pour votre personne sont capables. Je voudrais que les effets en fussent aussi pleins que le désir que j'ai de vous être utile est vif; la disposition, la volonté, l'ardeur de vous servir n'en sera pas moindre, et, quoi qu'il arrive, j'espère d'être assez heureux pour vous en donner des preuves. Ces idées m'occuperont pendant mon voyage de Clèves, à mon retour, et pendant tout le cours de ma vie. Daignez compter, mon adorable duchesse, sur ces sentiments et sur le dévouement entier avec lequel je suis,



Madame ma cousine,

de Votre Altesse
le fidèle cousin et serviteur,
Federic.

49. A LA MÊME.

Potsdam, 22 juillet 1763.



Madame ma cousine,

J'ai de grandes obligations au sieur Grimm, ma chère duchesse, puisqu'il me procure une lettre de votre part, où vous m'assurez de votre précieux souvenir. Je serais bien fâché que l'éloignement où je me trouve depuis la paix me privât des avantages dont j'ai joui