<287> une princesse du margrave Henri qui postulent à Quedlinbourg des charges de chanoinesses; et, comme je n'ai d'influence, dans ce qui regarde ces couvents, que d'un consentement passif, je ne sais pas par quel moyen je pourrais remplir, madame, les vues que vous avez sur la princesse votre fille. Je voudrais, dans ce moment, que mon despotisme s'étendît plus loin, pour être en état de vous servir; mais vous devez reconnaître, ma chère duchesse, que les limites qui bornent mon pouvoir bornent en même temps ma bonne volonté et les offices que je voudrais rendre à mes amis. Souffrez que, à l'occasion de cette lettre, je vous offre mes vœux pour l'année où nous allons entrer, et pour un nombre d'autres que je souhaite que vous passiez avec santé et avec contentement, en vous assurant de la passion et des sentiments distingués d'estime avec lesquels je suis,



Ma chère duchesse,

de Votre Altesse
le bon cousin et serviteur,
Federic.

67. A LA MÊME.

Berlin, 12 janvier 1765.



Madame ma cousine,

Il a été bien douloureux pour moi, ma chère duchesse, de n'avoir pu vous rendre les services que les lois et les priviléges des abbayes interdisaient. Je ne renonce cependant pas à trouver quelque occasion où je pourrai vous être bon à quelque chose, pour faire oublier l'inutilité dont je vous ai été jusqu'ici.