<20> de faire leur connaissance; et je regrette véritablement que, par un excès de votre discrétion, je n'aie pas joui de celui de vous voir et de vous faire connaître tout le cas que je fais de votre mérite. J'espère que vous ne me refuserez pas cette satisfaction une autre fois, et que vous profiterez plutôt de la première occasion pour me la procurer. En attendant, vous pouvez être persuadée qu'on ne saurait rien ajouter à la part distinguée et parfaite que vous avez en mon estime. Sur ce, etc.

3. A LA MÊME.

Berlin, 3 janvier 1769.



Madame la comtesse de Skorzewska,

Persuadé comme je suis que les vœux que vous avez formés en ma faveur sont l'interprète fidèle de vos sentiments, je les reçois avec reconnaissance, et je n'en fais pas de moins ardents pour votre bonheur et pour votre prospérité. Rien ne vous manquera, s'ils sont exaucés, et j'aurai en même temps la satisfaction de vous faire voir souvent que j'y prends l'intérêt le plus vif et le plus sincère. Sur ce, etc.

4. A LA MÊME.

Potsdam, 20 juillet 1770.



Madame la comtesse de Skorzewska,

Je sens toute la vivacité de votre juste douleur à la vue de la maladie qui, selon votre lettre du 15 de ce mois, menace les jours de