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49. AU MÊME.

Potsdam, 11 août 1773.



Monsieur le comte de Hoditz,

Si je vous aime? Quelle demande! Rappelez-vous tout ce que je vous ai dit et répété à ce sujet, tant de bouche que par écrit. C'est le meilleur garant que je puisse vous en offrir. Il vous en convaincra que l'on ne saurait rendre plus de justice à votre mérite et à vos sentiments. J'admire le premier, et le souvenir des derniers me fait toujours un plaisir infini. Mais que vous dirai-je du monument dont vous me parlez dans votre lettre du 6 de ce mois? Je me réserve de vous exprimer tout ce que je pense sur cette nouvelle marque de votre attachement, lorsque j'aurai le plaisir de vous voir à Neisse. Je vous y attends au moins sûrement, en conséquence de la promesse que vous venez de me faire, et je serai bien charmé de vous y trouver en bonne santé. Vous n'y serez nullement gêné, et je serai content, pourvu que je puisse vous convaincre que l'on ne saurait rien ajouter à mes sentiments d'estime et d'amitié pour l'aimable staroste de Rosswalde. Sur ce, etc.

50. AU MÊME.

Goldschmieden, près de Breslau, 1er septembre 1773.

Monsieur le comte de Hoditz, la lettre que vous m'avez écrite à votre retour chez vous m'a été des plus agréables. J'y reconnais les sentiments que vous avez pour moi; j'y suis des plus sensibles, et je