<297> vous prie, vos amis du Nord, et comptez toujours sur la véritable estime avec laquelle je suis votre fidèle ami.

11. AU MÊME.

(Sans-Souci) 12 juin (1756).

Vous me flattez agréablement, mon cher mylord, de l'espérance de vous revoir. Vous pouvez venir hardiment; il ne gèle point ici, nous avons le plus beau temps du monde; j'espère donc de vous recevoir vers la mi-juillet, où je crois que le maréchal sera de retour de ses eaux. Je n'ai point écrit à Voltaire, comme vous le supposez; l'abbé de Prades est chargé de cette correspondance. Pour moi, qui connais le fou, je me garde bien de lui donner la moindre prise. Je crois que vous saurez bon gré à la revue de Magdebourg de ce que ma lettre est courte. Je pars dans peua pour y voir des troupes. Adieu, mon cher mylord; conservez-moi votre amitié, et soyez sûr de la mienne.

12. AU MÊME.

(Sans-Souci) ce 20 (juin 1756).

Je vous répondrais volontiers, mon cher mylord, plus catégoriquement; mais dans la crise présente je suis si accablé d'affaires, que je vous demande en grâce le temps de pouvoir penser à Neufchâtel à mon aise. J'espère que vous voudrez donc bien avoir patience avec


a Le Roi partit le 15.