<V>Paris, il fut placé à l'école militaire. Il devint ensuite ministre des évêques de Liége et de Spire. Darget était né en 1712, et mourut en 1778.
Frédéric lui a adressé deux poésies : l'Épître à Darget, Apologie des rois (t. X, p. 238), et la Palinodie, Épître à Darget (t. XI, p. 64).
La correspondance de Frédéric avec Darget a paru pour la première fois dans les Œuvres posthumes de Frédéric le Grand, (Bâle) 1788, t. III, p. 311-379. Elle se compose de quarante-cinq lettres, tirées du portefeuille de Darget (Voyez l. c. t. I, p. 1); les réponses suivent les lettres. Les éditeurs de Berlin ont imprimé cette correspondance dans le Supplément aux Œuvres posthumes de Frédéric II, Cologne, 1789, savoir, t. II, p. 455-482, les vingt-huit lettres du Roi. et t. III, p. 109-158, dix-huit lettres de Darget. Ils y ont ajouté la lettre de celui-ci, du 7 septembre 1750, qui manque dans l'édition de Bâle. De notre côté, nous avons ajouté une lettre inédite, du 25 juin 1764, dont nous avons trouvé l'autographe dans les papiers de M. de Catt. La minute de la lettre du Roi à Darget, du 23 mars 1756, que nous avons trouvée aux archives royales, est tout à fait conforme au texte déjà imprimé.
V. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE BARON DE PÖLLNITZ. (8 mai 1742 - Ier août 1773.)
Charles-Louis baron de Pöllnitz, né, le 25 février 1692, à Issum, village de l'ancien archevêché de Cologne, premier chambellan du roi de Prusse, grand maître des cérémonies, membre de l'Académie des sciences, et chevalier de l'ordre de la Générosité, mourut à Berlin le 23 juin 1775.
Les observations qu'il avait faites dans ses nombreux voyages, et sa connaissance du caractère des principaux personnages de presque toutes les cours, lui fournissaient d'inépuisables sujets de conversation. Il possédait de plus l'art de raconter agréablement, comme on peut le voir par ses Mémoires et ses Nouveaux