« <IV> dernier n'y est pas représenté sous un jour favorable; 2o la Correspondance du Roi avec Darget, etc. » Le premier volume de l'édition de Bâle se termine par la lettre du Prince royal, du 18 mai 1740, portant le no 123; mais ce volume ne contient effectivement que cent vingt-deux lettres, soixante-sept de Frédéric et cinquante-cinq de Voltaire, parce qu'on y a répété la faute typographique que nous avons signalée en parlant de l'édition de Kehl. Le second volume se termine par une lettre de Voltaire, du 20 décembre 1770, portant le numéro 197; mais il ne renferme que cent quatre-vingt-quatorze lettres appartenant réellement à notre correspondance, cent vingt-trois de Frédéric et soixante-onze de Voltaire, parce que le numéro 172, de Voltaire, est faussement daté du 2 mai 1767, et se trouve répété t. III, p. 48, sous sa vraie date du 31 juillet 1775 de plus, les lettres de Frédéric à Algarotti, du 2 (4) janvier 1709, et à Grimm, du 26 septembre 1770, y sont insérées, p. 271 et 439, comme ayant été adressées à Voltaire. Le troisième volume renferme, de la page 1 à la page 310, soixante-onze lettres de Frédéric et soixante de Voltaire.

L'édition de Bâle contient donc quatre cent quarante-sept lettres, dont deux cent soixante et une de Frédéric. Ce n'est autre chose que l'édition de Kehl réimprimée, presque page pour page, avec toutes ses erreurs; seulement la correspondance est enrichie, dans le second volume, de onze lettres que les éditeurs bâlois ont pu se procurer; ils y ont ajouté aussi quelques passages que les éditeurs de Kehl avaient retranchés. Ces additions faites à l'édition de Bâle lui donnent l'autorité d'une édition originale; nous devons donc en tirer parti pour la nôtre. Les lettres de l'édition de Bâle qui ne se trouvent pas dans celle de Kehl sont les dix lettres de Frédéric nos 108, 109, 110, 111, 115, 120, 137, 138, 145 et 162, et la lettre de Voltaire no 136.a La fin de la lettre du Roi, du 23 janvier 1709 : « Rendez-vous digne que j'oublie tout à fait le passé, » omise dans l'édition de Kehl, est dans celle de Bâle, qui a de même donné les post-scriptum ajoutés par Frédéric à ses lettres du 18 avril 1759 et du 21 juin 1760, et supprimés par les édi-


a Ce sont les numéros 264, 267, 273, 275, 338, 343, 362, 363, 370 et 381, et le numéro 367 de notre édition.