<21> dans peu ma carrière. Tout se porte bien, et si les choses continuent sur ce pied, comme j'ai tout lieu de le croire et de l'espérer, nous pourrons finir la campagne glorieusement.

Adieu; j'espère de vous retrouver en bonne santé, en vous priant de ne me point oublier.

27. A LA MÊME.

Près d'Ottmachau, 12 janvier 1741.



Madame,

Si je ne vous ai pas écrit dès longtemps, c'est faute d'avoir eu quelque moment pour moi. Nous avons pris prisonniers aujourd'hui cinq compagnies de grenadiers des Impériaux, et demain nous dirigeons nos marches vers Neisse. Si vous écrivez à votre frère Antoine,a je vous prie de le caresser afin de l'avoir pour nous, ce qui est un grand article.

Dieu vous donne santé et prospérité! J'espère de vous revoir bientôt en bonne santé, et de vous réitérer les assurances de la parfaite tendresse avec laquelle je suis, etc.


a Voyez t. XVI, p. 407.