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269. DU PRINCE HENRI.

Schwedt, 19 juillet 1776.



Mon très-cher frère,

J'ai le bonheur de toucher au moment de vous revoir, mon très-cher frère, et de vous assurer de bouche de mon tendre attachement. Notre voyage a été très-heureux; le grand-duc se porte on ne peut pas mieux, et j'ai tout lieu d'espérer que sa santé ne sera nullement altérée par ce voyage. Lui et toute sa suite sont contents et satisfaits; dans tous les villages, de jeunes filles lui ont présenté des fleurs; dans les villes, on a ajouté des gens pour crier des vivat. Tout cela produit le meilleur effet, et tout ce que vous daignez m'écrire, mon très-cher frère, au sujet des arrangements que vous prenez à Berlin ne saurait manquer d'atteindre au même but que vous vous proposez. La célébration de la demandea est arrangée avec toute la magnificence possible, etc.

270. AU PRINCE HENRI.

(Berlin) 20 juillet 1776.



Mon très-cher frère,

J'ai eu le plaisir de recevoir ce soir votre lettre, mon très-cher frère, en arrivant ici. Vous n'avez certainement aucun lieu de vous presser pour arriver. L'arc de triomphe qu'on fait ne peut être achevé au plus tôt qu'à cinq heures, demain, de l'après-midi. Ainsi, quand le


a Elle eut lieu à Berlin, le 23 juillet.