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1. AU PRINCE FERDINAND.

Ce 6 (mars 1750).



Mon cher Ferdinand,

Vous aurez la bonté de vous rendre incessamment à Berlin, où l'on veut vous faire communier dimanche.a Occupez-vous donc avec des idées de pénitence, et faites en sorte que vous y soyez vendredi à temps. Voici les passe-ports pour les chevaux. Je suis avec bien de l'amitié

Votre très-fidèle frère et serviteur,
Federic.

2. AU MÊME.

Le 6 mai 1755.



Mon cher frère,

La Reine douairière m'a dit, la dernière fois que j'ai été à Berlin, que vous aviez envie de vous marier, et que votre inclination vous portait pour la fille du margrave de Schwedt. Comme je ne trouve rien à redire ni à votre dessein, ni à votre choix, je me suis fait un plaisir de vous servir dans vos désirs, et j'ai fait sonder de loin le margrave de Schwedt, pour savoir s'il consentirait à ce mariage. Il


a 9 mars 1750.