26. AU MÊME.

Le 31 décembre 1769.



Monsieur mon cousin,

Enfin, le ciel soit loué! vous nous tirez, mon cher prince, des inquiétudes et des angoisses où nous mettait l'incertitude de la situation de ma chère nièce. Je vous remercie mille fois des obligeantes attentions que vous avez eues de me donner si souvent des nouvelles de sa santé et de sa maladie. Veuille le ciel que ce soit la dernière crainte qu'elle nous donne, et qu'elle se conserve en santé une longue suite d'années! Ces mêmes vœux s'étendent, mon cher prince, sur votre personne, et je souhaite que, dans l'année où nous allons entrer, vous jouissiez de toutes les prospérités dont la Providence puisse combler<129> les hommes. Je vous remercie de la part que vous prenez à la grossesse de ma nièce de Prusse,2_129-a et je vous prie d'être persuadé de l'estime infinie avec laquelle je suis à jamais, etc.


2_129-a La Princesse de Prusse accoucha, le 3 août 1770, du prince Frédéric-Guillaume.