<137>mains qu'à des conditions honorables à ma nation. Vos gens bouffis de vanité et de sottise peuvent compter sur ces paroles sacramentales :

Cet oracle est plus sûr que celui de Calchas.b

Adieu, vivez heureux; et tandis que vous faites tous vos efforts pour détruire la Prusse, pensez que personne ne l'a jamais moins mérité que moi, ni de vous, ni de vos Français.

De Freyberg, ce 20 de mars 1760.


b Racine, Iphigénie, acte III, scène VII.