<170>La margrave étant morte le 14 octobre, et n'ayant plus reçu les deux pièces précédentes, le Roi les adressa à son beau-frère, le margrave de Baireuth, avec la lettre suivante :



Mon cher margrave,

Je vous renvoie cette malheureuse lettre qui n'a point été rendue; vous y verrez ce que je pense. Après cette affreuse perte, la vie m'est plus odieuse que jamais, et il n'y aura pour moi de moment heureux que celui qui me rejoindra à celle qui ne voit plus la lumière. Je suis avec toute l'amitié possible,



Mon cher margrave,

votre fidèle frère,
Federic.

(Girlsdorf) le 4 novembre 1758.