<322>vous resterez à Berlin, et ne serez pas toute l'année à Molsdorf, sans quoi vous ne devez pas vous attendre à rien de moi.

Federic.

5. AU MÊME.

Potsdam, 14 août 1744.

Vos deux représentations du 9 et du 12 de ce mois me sont bien parvenues, et je vous sais très-bon gré de vos sentiments de dévotion au sujet de mon expédition. Quant à votre demande, vous n'aurez pas oublié que, au lieu des cinq mille écus que je vous avais promis, je vous ai donné un canonicat qui vous a enrichi de huit à dix mille écus. Vous vous souviendrez aussi que c'a été à condition que vous ne songeriez point de dépenser l'argent à Molsdorf, mais que vous demeureriez à Berlin. Quoi qu'il en soit, je veux bien pour la dernière fois vous accorder une permission de trois semaines pour aller voir vos pénates à Molsdorf, en supposant que vous ne reviendrez pas à la charge, étant absolument déterminé de ne vouloir jamais entendre aucune autre demande de quelque congé ou permission. Sur ce, je prie Dieu de vous avoir en sa sainte garde.

Federic.

6. AU MÊME.

Schweidnitz, 10 décembre 1744.

Je ne vous fais ces lignes que pour vous dire que, ayant appris l'intention dans laquelle vous êtes de vous marier avec la demoiselle nommée, si je m'en souviens bien, Castelli, je vous y donne