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13. AU MÊME.

7 octobre 1762.

Je vous renvoie ce tome expédié; je vous prie de m'en envoyer un autre. Ce maudit Gribeauval a résolu, je pense, de me faire achever ici toute l'Histoire ecclésiastique. Adieu.a

14. AU MÊME.

(Meissen) ce 18 (novembre 1762).

Je vous renvoie, mon cher, trois volumes de sottises ecclésiastiques, que j'ai expédiés; je compte de vous renvoyer les trois derniers volumes le 25. Vous les ferez partir pour Breslau à la première occasion. Que de mauvais raisonnements et de sophismes! Ce serait là le lieu de dire comme l'abbé Terrasson :a Pas un mot de géométrie dans tout cela.

Nous sommes en négociation pour convenir d'une convention pour l'hiver avec les ennemis; dès qu'elle sera conclue, et que j'aurai fini ici des arrangements très-essentiels, je ferai un tour pour visiter mes quartiers, et, cette tournée finie, je compte d'être le 5 à Leipzig. J'y appointerai mon cher marquis,b et vous pourrez profiter de l'occasion pour prendre haleine des travaux conjugaux dont je m'imagine que vous devez vous ressentir, ayant probablement fait des efforts pour soutenir la réputation de vos compatriotes. A Leipzig, j'étudierai tout à mon aise, et, si les conjonctures le permettent, je reposerai ma pauvre tête


a Le Roi lisait Fleury pendant le siége (de Schweidnitz), me renvoyait mon volume, en m'en faisant l'extrait en vers. (Note de la main de M. de Catt.) Voyez t. VII, p. vI et vII, et t. XIV, p. 158-169.

a Voyez t. XVI, p. 91. Dans sa lettre à d'Alembert, du 29 janvier 1771, Frédéric attribue ce mot à l'abbé Trublet.

b Voyez t. XIX, p. 417 et suivantes.