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AU COMTE DE LAMBERG.

Potsdam, 26 février 1784.



Monsieur le comte de Lamberg,

Les nouvelles pièces dramatiques du colonel d'Ayrenhoff, que vous venez de m'adresser à la suite de votre lettre du 12, ont trouvé le même accueil que son premier essai théâtral,a que vous m'avez envoyé il y a deux ans. Il paraît également favori de Thalie et de Melpomène, et de pareils originaux font honneur au Parnasse allemand. Mais ce qui leur donne à mes yeux un autre prix, c'est que leur adresse m'est une nouvelle marque de votre bon souvenir et de vos sentiments, qui vous ont concilié depuis longtemps mon estime, et qui me font toujours prier Dieu qu'il vous ait, monsieur le comte de Lamberg, en sa sainte et digne garde.


a Aurelius oder Wettstreit der Grossmuth, tragédie en cinq actes, 1766.