<313>zu bringen, wie Ihr solches auch selbst anerkennen werdet. Ich bin im Uebrigen

Ew. wohlaffectionirter König Friderich.

Le bandeau de la justice la rend aveugle sur les personnes : elle ne voit que les prévarications.a

14. DU COMTE DE FINCKENSTEIN.

Berlin, 12 décembre 1779.

Votre Majesté pourra facilement juger à quel point j'ai dû être affecté en apprenant, par l'ordre qui m'est parvenu ce matin, que mon fils a eu le malheur de tomber dans sa disgrâce. Je n'en suis pas moins sensible à la manière dont elle a bien voulu me faire part d'un événement d'ailleurs si affligeant pour un père. J'y reconnais les bontés de V. M. pour moi, et j'en sens tout le prix.

15. AU COMTE DE FINCKENSTEIN.

Le 25 novembre 1780.

La maladie de mon ministre d'État et de Cabinet de Hertzberg, votre collègue, me fait une peine infinie, et il aurait tous mes regrets, si effectivement il devait y succomber. Quoique les apparences semblent menacer les jours de ce patriote, j'aime à me persuader qu'il pourra en revenir encore; et ce qui favorise mes espérances, c'est qu'à l'ordinaire les Poméraniens sont d'une pâte plus solide que les autres, et par cela même plus capables de résister aux chocs qui ébranlent les constitutions ordinaires. Je forme des vœux bien sincères et ardents pour son prompt et par-


a Note marginale de la main du Roi.