<520>Je pars le 4 du mois prochain pour la revue de Poméranie, où je trouverai encore assez de besogne. Adieu, cher ami; ne m'oubliez point, et si vous apprenez quelque chose de curieux, mandez-le-moi.

Mes compliments à tous mes chers officiers qui prennent les bains.

6. AU MÊME.

Rheinsberg, en chemin pour Stettin,
3 juillet 1743.



Mon cher Rottembourg,

Non, je ne veux plus entendre nommer le nom français; non, je ne veux plus que l'on me parle de leurs troupes et de leurs généraux. Noailles est battu.a Par qui? Par des gens qui ne savent pas faire une disposition, et qui n'en ont fait aucune. Je ne vous en dis pas davantage, et je ne saurais en dire plus.

Vous faites bien de rester à Aix jusqu'à ce que votre guérison entière s'ensuive. J'ai encore des voyages à faire, mais je suis presque déterminé, à mon retour de Silésie, d'aller à Aix, car ma santé n'est point comme je pourrais la désirer.

Adieu, cher Rottembourg; le ciel vous conserve, les eaux vous guérissent, et que l'amitié que vous avez pour moi soit toujours la même!

Ce n'est pas pour des revues que j'ai besoin de vous, mais pour quelque chose de plus solide.


a A Dettingen, le 27 juin 1743. Voyez t. III, p. 13 et suivantes.