<581>vous être utile dans l'affaire dont il s'agit, et de me croire avec des sentiments d'estime,



Madame ma cousine,

Votre très-bon cousin,
Federic.

2. A LA MÊME.

Berlin, 6 janvier 1744.



Madame ma cousine,

Je ne doute nullement que ma lettre du 31a du mois de décembre passé ne vous soit bien rendue. La part sincère que je prends à tout ce qui peut avancer les intérêts de votre maison m'oblige de vous dire que, selon tous les avis qui me sont venus depuis ce temps-là de Pétersbourg, l'affaire en question est en si bon train, qu'il y a tout lieu d'espérer qu'elle parviendra à sa maturité, pourvu que le secret en soit présentement bien ménagé, et que vous vouliez presser votre départ vers Moscou autant qu'il sera possible, pour ne perdre point des moments si favorables. Je vous prie d'être assurée des sentiments d'estime avec lesquels je suis, etc.

A L'IMPÉRATRICE ÉLISABETH DE RUSSIE.a

Berlin, 30 décembre 1743.



Madame ma sœur,

Je n'ai pu voir partir la princesse de Zerbst et son aimable fille sans me servir de cette occasion pour réitérer à V. M. I. les sentiments de mon parfait attachement. J'ose lui recommander la mère et la fille comme des personnes qui me sont véritablement chères, et du mérite desquelles je puis répondre à V. M. I. La


a Du 30.

a Cette lettre était annexée en copie à la précédente.