<582>nouveler les témoignages de cette tendresse vive et inaltérable avec laquelle je suis, etc.

77. AU MÊME.

Potsdam, 22 octobre 1777.



Mon très-cher frère,

C'est avec beaucoup de plaisir que je viens d'apprendre l'heureux succès de l'inoculation de la petite vérole dans votre chère famille. Le tendre intérêt que je prends à la conservation de vos chers enfants m'a toujours fait désirer de les voir sortis heureusement de cette cruelle maladie, et les détails que votre chère lettre d'hier m'apprend de cette opération me font espérer de voir mes vœux accomplis. Je souhaite surtout qu'aucun de ces fâcheux symptômes qui surviennent quelquefois dans le temps même que la petite vérole commence à dessécher ne vienne altérer les progrès ultérieurs de leur convalescence, et que dans peu je puisse avoir la consolation de vous féliciter sur leur parfait rétablissement. J'attends ce moment avec un empressement proportionné à mes sentiments pour vous, mon très-cher frère, et pour tous ceux qui ont l'honneur de vous appartenir, et je suis on ne saurait plus affectueusement, mon très-cher frère, etc.

78. AU MÊME.

Potsdam, 5 novembre 1777.



Mon très-cher frère,

C'est avec plaisir que j'accorde à votre fils cadet l'uniforme de mon armée, et il dépendra entièrement de vos ordres quand il