<112>bien. Nous avons ici d'Argens,b de retour de la Duchesse, qui est fort amusant. Je suis si accablé d'affaires, que je n'ai le temps que de vous assurer de la parfaite tendresse et de tous les sentiments avec lesquels je suis, ma très-chère sœur, etc.

123. A LA MÊME.

Neisse, 26 septembre 1742.



Ma très-chère sœur,

Comme la curiosité et l'importance d'être informé des opérations guerrières qui se font en votre voisinage m'obligent d'envoyer en ces cantons mon major et aide de camp Grumbkow, vous voudrez bien permettre qu'il puisse rester à Baireuth, d'où il peut avoir un œil plus attentif sur ce qui se passe qu'ailleurs. Il est aussi chargé d'une lettre au prince Charles de Lorraine, au cas que les Français soient battus, pour obliger ce prince à garder des ménagements envers votre pays. J'espère que vous reconnaîtrez par cette attention, et dans toutes les occasions qui se présenteront, la tendresse et l'amitié avec laquelle je suis, ma très-chère sœur, etc.

124. A LA MÊME.

Charlottenbourg, 20 octobre 1742.



Ma très-chère sœur,

Après avoir été privé plus de six semaines de vos nouvelles et des moindres jusqu'aux plus grands détails qui vous regardent, je reçois enfin votre lettre du 8, ce qui me fait croire qu'il y a


b Voyez t. XIX, p. 1 et suivantes.