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1. A LA PRINCESSE S.-A. DE SUÈDE.

Berlin, 12 janvier 1772.



Madame ma nièce,

J'ai été charmé au possible de voir par votre lettre le plaisir que vous avez eu des étoffes dont vous y faites mention. Je vous prie d'être très-persuadée que je ressentirai toujours une grande satisfaction de pouvoir vous prouver l'estime et la tendresse avec lesquelles je suis,



Madame ma nièce,

de Votre Altesse Royale
le fidèle oncle,
Federic.

2. A LA MÊME.

Le 10 août 1772.



Ma chère nièce,

Je vous ai vue partir avec bien de la douleur; je me suis séparé de votre chère mère, que j'aime si tendrement et peut-être que je ne verrai plus de ma vie, et de sa chère fille, qui possède son cœur. Ce sont des moments douloureux, et qui ne s'effaceront jamais de mon souvenir. N'oubliez pas un vieil oncle, ma chère nièce, qui vous aime bien, mais qui sent lui-même que son âge ne le rendait pas propre à vous amuser. Faites souvenir quelque-