<IX>

AVERTISSEMENT DE L'ÉDITEUR.

Cette seconde partie du vingt-septième volume renferme la suite de la correspondance de Frédéric avec ses parents, c'est-à-dire, les lettres qu'il a échangées avec sa grand' tante la margrave douairière Albert, avec ses oncles les margraves Henri et Charles, avec ses beaux-frères, ses neveux et ses nièces, avec son cousin le prince Guillaume IV d'Orange, enfin, avec la landgrave Caroline de Hesse-Darmstadt, belle-mère du Prince de Prusse : en tout douze groupes, comprenant cent soixante et dix lettres, dont cent cinquante et une du Roi.

I. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC MARIE-DOROTHÉE, VEUVE DU MARGRAVE ALBERT DE BRANDEBOURG. (16 et 20 avril 1741.)

La princesse Marie-Dorothée, fille de Frédéric-Casimir, duc de Courlande, née le 23 juillet 1684, épousa, le 30 octobre 1703, le margrave Albert-Frédéric, fils du Grand Électeur. Elle lui donna six enfants, entre autres les margraves Charles, Frédéric et Guillaume, qui se distinguèrent tous trois à la guerre. Les deux cadets moururent au champ d'honneur, l'un à la bataille de Mollwitz et l'autre <X>au siége de Prague. Quant à l'aîné, voyez ci-dessous, article III. Le 31 janvier 1712, la margrave Marie-Dorothée porta en grande pompe Frédéric, son petit-neveu, des appartements de la Princesse royale à la chapelle du château, où il fut baptisé. Veuve depuis le 21 juin 1731, elle mourut au château de Berlin le 17 janvier 1743.

Les deux lettres que nous présentons au lecteur reproduisent exactement les originaux conservés aux Archives de la maison royale.

II. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE MARGRAVE HENRI. (4 novembre 1782 - 24 septembre 1740.)

Le prince Henri-Frédéric, fils de Philippe, premier margrave de Brandebourg-Schwedt, et petit-fils du Grand Électeur, naquit le 21 août 1709, à Schwedt, où il mourut le 12 décembre 1788. Il succéda en 1771 à son frère Frédéric, et fut le dernier des margraves de Brandebourg-Schwedt. Dans sa jeunesse, il était l'ami intime de Frédéric;2_II-a mais il fut irrévocablement disgracié depuis la bataille de Mollwitz. Voyez t. V, p. 227; t. VI, p. 251; t. IX, p. 43; t. XVI, p. 91 et 291; t. XXVI, p. 636; et ci-dessous, p. 29. Voyez aussi les Mémoires de Wilhelmine, margrave de Baireuth, t. II, p. 192-194, et les Beiträge zur Geschichte und Statistik der Stadt und Herrschaft Schwedt (par M. de Probst), Schwedt, 1824, p. 61.

Nous imprimons quatre lettres de Frédéric au margrave Henri, dont trois en allemand; nous les avons toutes copiées sur les autographes, qui appartiennent à M. le général de Gansauge. La lettre du Margrave à Frédéric est tirée de l'ouvrage, Versuch einer historischen Schilderung der Residenzstadt Berlin (par M. König), t. V, partie II, p. 109.

<XI>III. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE MARGRAVE CHARLES. (17 octobre 1781 - février 1753.)

Frédéric-Charles-Albert, fils du margrave Albert de Brandebourg, naquit le 10 juin 1705. Il mourut à Breslau, le 22 juin 1762, après quarante-huit ans de service dans l'armée. Depuis la prise de Glogau, en 1741, jusqu'à la fin de sa carrière, il prit part à toutes les guerres où la Prusse fut engagée, et y déploya la même bravoure que ses deux frères cadets, les princes Frédéric et Guillaume, qui, comme nous l'avons dit, trouvèrent une mort glorieuse sur le champ de bataille.2_III-a

Le margrave Charles, grand-maître de l'ordre de Malte dans les États prussiens depuis 1731,2_III-b général d'infanterie depuis le 24 mai 1747, et blessé aux batailles de Mollwitz, de Hochkirch et de Torgau, est souvent mentionné de la manière la plus honorable dans les Œuvres de Frédéric, par exemple, t. III, p. 117 à 119, où le Roi, racontant la brillante affaire de Jägerndorf, du 22 mai 1745, s'exprime en ces termes : « Le Margrave donna dans cette journée des marques de valeur dignes du sang de son grand-père l'électeur Frédéric-Guillaume. » ..... « Il était nécessaire d'exalter dans l'armée la glorieuse action de Jägerndorf. Le Margrave, le général Schwerin, et ceux qui s'y étaient signalés, furent reçus comme en triomphe. » Cependant Frédéric, se fondant sur un ancien usage, refusa à ce prince, en 1762, la dignité de feld-maréchal, qu'il avait demandée lorsque les généraux comte de Gessler et Hans de Lehwaldt avaient passé devant lui.2_III-c A la nouvelle de sa mort, le Roi, qui l'avait toujours beaucoup aimé,2_III-d écrivit au prince Henri, le 28 juin 1762 : « Le pauvre margrave est mort; je le regrette du fond de mon cœur; c'était un bien honnête homme, bon patriote, et mon bon et ancien ami; »2_III-e au marquis d'Argens, le 4 juillet 1762 : « Mon pauvre margrave Charles est mort; j'en suis sensiblement affligé; c'était bien le plus honnête homme du monde. »2_IV-a

<XII>Comme on le voit par ce qui précède, c'est ajuste titre que ce prince a obtenu une place sur le piédestal de la statue équestre de Frédéric, par Chrétien Rauch.

Les dix premières lettres de Frédéric au margrave Charles que nous donnons ici sont tirées de l'Officier-Lesebuch (publié par C.-D. Küster), Berlin, 1796, t. IV, p. 68-92. Nous nous sommes borné à y rectifier quelques noms de personnes et trois dates inexactes. Le numéro 11 se trouve dans l'ouvrage de M. de Schöning, Der siebenjährige Krieg, t. III, p. 370 et 371. Les trois lettres qui suivent sont extraites de notre Urkundenbuch zu der Lebensgeschichte Friedrichs des Grossen, t, I, p. 25, 102, 108 et 109. Enfin, les trois lettres écrites par Frédéric en 1752 ont été copiées sur les originaux, aux Archives royales, ainsi que la lettre du Margrave, du 31 janvier 1753, et la réponse du Roi.

IV. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE DUC CHARLES DE BRUNSWIC. (26 octobre 1735 - 1er octobre 1745.)

Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswic-Lunebourg, naquit le 1er août 1713. Il épousa, le 2 juillet 1733, la princesse Charlotte de Prusse, troisième sœur de Frédéric. Il succéda en 1735 à son père, le duc Ferdinand-Albert, et il mourut le 26 mars 1780. Frédéric rend aux qualités de ce prince le témoignage le plus flatteur dans le dernier paragraphe de son Testament, du 8 janvier 1769 : « Je nomme, dit-il, pour mon exécuteur testamentaire le duc régnant Charles de Brunswic, de l'amitié, de la droiture et de la probité duquel je me promets qu'il se chargera de faire exécuter ma dernière volonté. »2_IV-b Nous devons à la direction des Archives du duché de Brunswic les dix-sept lettres que nous imprimons, dont seize sont de Frédéric, et une seule, le no 13, du Duc.

<XIII>V. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE PRINCE FRÉDÉRIC DE BRUNSWIC. (Octobre 1763 - 19 juin 1786.)

Frédéric-Auguste, duc de Brunswic (-Oels), fils puîné2_V-a du duc Charles et de la princesse Charlotte de Prusse, naquit à Brunswic le 29 octobre 1740.2_V-b A l'âge de dix-neuf ans, il entra dans l'armée de son père, et mérita déjà dans la campagne de 1761 les éloges du Roi, qui parle de lui en ces termes, dans son Histoire de la guerre de sept ans : « Ce jeune prince, plein d'honneur et d'une noble ambition, pour son coup d'essai força le poste que les ennemis avaient au village d'Oelper, se jeta dans Brunswic, en fit lever le siége, et hâta l'évacuation de Wolfenbüttel. Ainsi Alexandre, au sortir de l'enfance, dans l'armée de son père Philippe, battit les Athéniens avec l'aile de cavalerie qu'il commandait. »2_V-c Le prince Frédéric entra au service de la Prusse2_V-d le 1er octobre 1763, et fut nommé lieutenant-général, par brevet daté du 11 mars 1762. Il passa dès lors la plus grande partie de son temps auprès du Roi, qui aimait sa conversation et recherchait sa société.2_V-e Le 6 septembre 1768, il épousa, à Breslau,2_V-f la princesse Frédérique-Sophie-Charlotte-Auguste, fille et héritière du dernier duc régnant de Würtemberg-Oels. Le 22 mars 1773, il soumit son invention des baguettes cylindriques à l'approbation du Roi, qui les introduisit aussitôt dans toute son armée. Il fut élevé, le 21 mai 1787, au grade de général d'infanterie, et mourut à Weimar, le 8 octobre 1805.

On trouve de plus amples détails sur la vie et principalement sur les campagnes de ce prince distingué, dans l'ouvrage très-rare intitulé : Militärische Geschichte des Prinzen Friedrich August von <XIV>Braunschweig-Lüneburg, Königlich Preussischen Generals der Infanterie, Mitgliedes der Akademie der Wissenschaften, nunmehrigen regierenden Herzogs zu Braunschweig-Oels und Bernstadt. Oels, 1797, quatre cent quatre-vingt-dix-huit pages in-4, avec seize planches et un portrait. Cet ouvrage a été composé, d'après le journal du prince, par le capitaine prussien de Langwehr, son aide de camp dans la campagne de 1793 contre les Français.

Les Œuvres du Roi renferment deux Épîtres, l'une, du 20 février 1765,2_VI-a intitulée : A mes neveux les princes Frédéric et Guillaume de Brunswic, et l'autre, de 1774 :2_VI-b Au prince Frédéric de Brunswic.

Des seize lettres de Frédéric au prince que nous imprimons, nous en tirons huit2_VI-c des Archives du duché de Brunswic, et six2_VI-d des Archives de l'État, à Berlin; le numéro 5 est la reproduction de la pièce et le numéro 6 celle du fac-similé qui se trouvent dans l'ouvrage du général d'Etzel, Beschreibung der Saekular-Feier der Aufnahme Friedrichs des Grossen, Königs von Preussen, in den Freimaurer-Bund. Berlin, 1838, p. 127 et suivantes.

VI. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LE DUC FERDINAND DE BRUNSWIC (8 octobre 1750 - 2 avril 1762.)

Nous avons donné dans les volumes précédents des détails suffisants sur la vie de ce prince célèbre, un des grands capitaines de la guerre de sept ans.2_VI-e Il était beau-frère de Frédéric, qui l'éleva au grade de feld-maréchal, et dès 1740, il fut son élève dans la carrière militaire, son compagnon d'armes, son ami. Peu d'années après la paix de Hubertsbourg, le prince Ferdinand se retira du monde pour <XV>s'adonner à la vie contemplative, et dès lors Frédéric n'eut que rarement la satisfaction de voir, soit à Brunswic, soit à Sans-Souci, son digne parent, qu'il honora toujours comme le méritaient ses brillants faits d'armes et ses qualités morales.2_VII-a Le Roi s'est plu à immortaliser dans ses ouvrages historiques les victoires de ce prince aussi infatigable à la guerre que distingué par ses vertus privées, et il a composé pour lui l'Ode au prince Ferdinand de Brunswic sur la retraite des Français en 1758.2_VII-b Il existe en manuscrit une volumineuse collection de lettres officielles échangées, de 1743 à 1786, par Frédéric et son beau-frère, et écrites soit en français, soit en allemand. Les volumes qui contiennent les originaux du Roi et les minutes du prince se trouvent aux Archives du grand état-major de l'armée, et celles qui renferment les originaux du prince et les minutes du Roi, aux Archives de l'État. Le grand état-major a publié des extraits fort instructifs de cette collection si précieuse pour l'historien, dans les Denkwürdigkeiten für die Kriegskunst und Kriegsgeschichte, Berlin, 1819 et 1820, in-8 : le quatrième cahier renferme, p. 90-171, la correspondance du 16 août 1756 au 26 octobre 1757; et le sixième cahier, p. 1-95, la correspondance du 24 novembre 1757 au 7 juillet 1758. Cet intéressant travail a été continué par les mêmes éditeurs dans le Militair-Wochenblatt, dont les numéros 1-5 de l'année 1841 présentent la continuation de la campagne de 1758, et les numéros 6-10 de l'année 1838, la campagne de 1759.

Notre recueil se compose de dix-sept lettres, dont seize de Frédéric. Nous les avons extraites nous-même des Archives du grand état-major, et nous les donnons comme un échantillon des relations de ces deux princes éminents, qui d'ailleurs n'entretinrent pas de correspondance purement amicale et familière.

<XVI>VII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC GUSTAVE III, ROI DE SUÈDE. (11 avril 1771 - 27 octobre 1783.)

Gustave III, roi de Suède, né le 24 janvier 1746, était fils d'Adolphe-Frédéric, mort le 12 février 1771, et de la princesse Louise-Ulrique de Prusse, cinquième fille de Frédéric-Guillaume Ier. Il mourut, le 29 mars 1792, des suites de l'attentat commis sur sa personne.

Ce prince déplaisait à Frédéric, qui le juge souvent avec sévérité, surtout dans quelques lettres inédites à son frère Henri. Il dit entre autres, dans celle du 19 mai 1778 : « Tous ces enfants2_VIII-a ne m'ont jamais plu, et j'avoue que je n'ai rien senti pour eux. »

Nous tirons des Archives royales de Stockholm les dix-huit lettres de Frédéric que nous présentons au lecteur; quant aux deux lettres du roi de Suède (les numéros 10 et 14), nous les avons extraites de la Correspondance inédite relative à l'histoire de Suède 1772-1780, publiée à Stockholm, en 1843, par M. le baron de Manderström.

VIII. LETTRES DE FRÉDÉRIC A LA PRINCESSE SOPHIE-ALBERTINE DE SUÈDE. (12 janvier 1772 - 9 novembre 1782.)

La princesse Sophie-Albertine, sœur de Gustave III, roi de Suède, naquit le 8 octobre 1753. Elle fut élue abbesse de Quedlinbourg le 15 octobre 1787. Elle résigna cette charge en 1816, et vécut dès lors au château de Tulgarn en Suède, où elle mourut le 17 mars 1829. Après la mort de son père, la princesse Sophie-Albertine accompagna la reine Ulrique à Berlin; ces deux augustes personnes y arrivèrent le 3 décembre 1771, et retournèrent chez elles le 4 août de l'année suivante.2_IX-a

<XVII>Nous imprimons les quatre lettres adressées par Frédéric à la princesse, d'après des copies exactes que nous devons à M. Gustave Andersson, vice-recteur de l'école principale (Kathedralschule) de Lund. Une copie également fidèle de la troisième de ces lettres, du 11 août 1782, nous avait été communiquée auparavant par les Archives royales de Stockholm.

IX. LETTRES DE FRÉDÉRIC AU PRINCE GUILLAUME V D'ORANGE. (18 octobre 1767 - 1772.)

Guillaume V, prince d'Orange, naquit le 8 mars 1748. Il épousa, le 4 octobre 1767, Frédérique-Sophie-Wilhelmine, fille unique du Prince de Prusse défunt, née le 7 août 1751, dont Frédéric faisait beaucoup de cas.2_IX-b En 1751, après la mort de son père Guillaume IV, il devint stadhouder héréditaire des Pays-Bas, et il mourut à Brunswic le 9 avril 1806. Nous avons tiré des Archives du duché de Nassau nos quarante lettres de Frédéric à ce prince. Huit de ces pièces, les numéros 2, 9, 10, 12, 14, 16, 20 et 36, font partie du recueil de M. Friedemann, intitulé : Zeitschrift für die Archive Deutschlands, Gotha, 1846, 1er cahier, p. 65-70.

X. LETTRE DE LA PRINCESSE WILHELMINE D'ORANGE A FRÉDÉRIC. (23 juillet 1769.)

Cette princesse, dont il a été fait mention dans l'article précédent, mourut à Loo, le 9 juin 1820. Nous tenons sa lettre, du 29 juillet 1769, de feu madame la comtesse d'Itzenplitz-Friedland.

<XVIII>XI. LETTRES DE FRÉDÉRIC AU PRINCE GUILLAUME IV D'ORANGE. (12 janvier 1735 et 27 mars 1740.)

Guillaume IV Charles-Henri-Friso, prince d'Orange et stadhouder héréditaire des Pays-Bas, naquit le 1er septembre 1711, et mourut le 22 octobre 1751. Il avait épousé, le 25 mars 1734, la princesse Anne, fille de George II, roi d'Angleterre, née le 2 novembre 1709. Il était ainsi cousin par alliance de Frédéric, qui l'honorait d'une amitié particulière.2_X-a

Les deux lettres que nous présentons au lecteur nous ont été fournies par les Archives du duché de Nassau. Elles se trouvent aussi dans le recueil Friedemann ci-dessus mentionné, Ier cahier, p. 64 et 65.

Nous avons imprimé dans notre t. XXV, p. 453 et 454, une lettre de Frédéric au même prince d'Orange, de Ruppin, 8 février 1736.

XII. CORRESPONDANCE DE FRÉDÉRIC AVEC LA LANDGRAVE CAROLINE DE HESSE-DARMSTADT. (30 octobre 1757 - 27 mars 1774)

Henriette-Christine-Caroline-Louise, princesse de Deux-Ponts-Birkenfeld, née le 9 mars 1721, épousa, le 12 août 1741, le prince héréditaire, depuis le 17 octobre 1768 landgrave régnant Louis IX de Hesse-Darmstadt, qui servit dans l'armée de Frédéric de 1743 à 1757, et fut chef du régiment d'infanterie no 12 (t. IV, p. 131), tenant garnison à Prenzlow en temps de paix,2_XI-a En 1769, le Prince de Prusse épousa en secondes noces la princesse Frédérique, fille de la Landgrave, et sœur de la princesse Wilhelmine qui devint grande-duchesse de Russie en 1773. Ces diverses relations de famille amenèrent plusieurs fois la landgrave Caroline à Potsdam et à Berlin. Elle mourut le 30 mars 1774, très-estimée de Frédéric, qui fit élever un monument sur sa tombe, dans le jardin du château de Darmstadt.

La correspondance du Roi avec la landgrave Caroline se com<XIX>pose de vingt-cinq lettres, dont dix-huit de Frédéric. Elle est tirée des Archives de la maison royale, qui conservent les autographes de la Landgrave et des copies exactes des lettres de Frédéric, communiquées par le gouvernement du grand-duché de Hesse. Les deux lettres de la Landgrave à son mari, ajoutées en appendice, sont également la reproduction de copies qui se trouvent aux Archives de la maison royale.

Il a souvent été fait mention de la landgrave Caroline et de sa famille dans les volumes précédents, par exemple t. VI, p. 25, 63 et 134; t. XX, p. XII, art. IX, et p. 205 et 206; t. XXIV, p. 189, 192, 297 et 666.

Nous regrettons de ne pas posséder d'autres correspondances familières de Frédéric avec ses parents. On trouve t. XIII, p. 194, une lettre qu'il a adressée à son beau-frère le margrave de Baireuth. Notre ouvrage, Friedrich der Grosse, eine Lebensgeschichte, renferme, t. II, p. 367, un billet de lui au prince héréditaire de Brunswic. Quant à son neveu le Prince de Prusse, nous ignorons si le Roi lui a jamais écrit.

Berlin, 6 janvier 1854.

J.-D.-E. Preuss,
Historiographe de Brandebourg.


2_II-a Voyez Blüsching, Character Friedrichs des Zweiten, p. 20.

2_III-a Voyez t. II, p. 85; t. III, p. 63; t. XVIII, p. 157; et ci-dessous, p. 3.

2_III-b Voyez t. XVI, p. 18 et 132.

2_III-c Voyez ci-dessous, p. 25-28, nos 15, 16 et 17.

2_III-d Voyez t. XVI, p. 18, 101 et 102, et ci-dessous, p. 18.

2_III-e Voyez t. XXVI, p. 285.

2_IV-a Voyez t. XIX, p. 373.

2_IV-b Voyez t. VI, p. 248.

2_IX-a Voyez, t. XXVI, p. 647-649, les lettres de Frédéric a son frère le prince Ferdinand, du 8 et du 12 août 1772, et ci-dessous, p. 83 et 84, les lettres de Frédéric à Gustave III, du 3 juillet et du 3 août de la même année.

2_IX-b Voyez t. VI, p. 19, 246 et 250, §. 15; t. XX, p. 178 et 246; t. XXIII, p. 156 et 282; t. XXIV, p. 85, 92, 156, 174, 209, 248 et 283; t. XXVI, p. 323 et 593; t. XXVII. 1, p. 458; ci-dessous, p. 109 et suivantes.

2_V-a Nous ne savons si Frédéric a jamais été en correspondance avec le prince héréditaire de Brunswic, qu'il aimait et estimait beaucoup. Voyez t. IV, p. 157 et 209; t. V, p. 6-11 et 35; t. VI, p. 246 et 251, §. 18; t. XII, p. 25-32; t. XIX, p. 137; t. XX, p. 148; t. XXVI, p. 235, 332, 333, 335, 338 et 339; t. XXVII. 1, p. 393; et ci-dessous, p. 33.

2_V-b Voyez t. XXVII. I, p. 387.

2_V-c Voyez t. V, p. 164 et 165.

2_V-d Voyez t. XXVI, p. 316 et 329.

2_V-e Voyez t. XX, p. 330; t. XXIV, p. 85 et 140; et t. XXVII. I, p. 458.

2_V-f Voyez t. XX, p. 248, et t. XXIV, p. 178.

2_VI-a Voyez t. XIII, p. 6-9.

2_VI-b L. c., p. 137.

2_VI-c Les numéros 2, 3, 4, 7, 8, 9, 10 et 13.

2_VI-d Les numéros 1, 11, 12, 14, 15 et 16.

2_VI-e Voyez t. IV, p. 177 et 178; t. VI, p. 246 et 251, §. 24; et ci-dessous, p. 40 et suivantes. Voyez aussi J. Mauvillon, Geschichte Ferdinands, Herzogs von Braunschweig-Lüneburg. Leipzig, 1794, deux volumes.

2_VII-a Voyez t. XXVI, p. 560. Frédéric écrit à son frère Henri (lettre inédite du 15 octobre 1782) : « Le prince Ferdinand, qui a été chez sa sœur, à Schönhausen, repasse aujourd'hui par ici pour retourner à Brunswic. » Voyez de plus J.-D.-E. Preuss, Friedrich der Grosse, eine Lebensgeschichte, t. II, p. 357.

2_VII-b Voyez t. XII, p. 9-16.

2_VIII-a Les enfants de la reine Ulrique. Quant à Gustave III, voyez t. XXIII, p. 220 et 221; t. XXIV, p. 597; et t. XXVI, p. 451. Son frère cadet le prince Charles, duc de Südermanie, est mentionné t. XXVI, p. 376.

2_X-a Voyez t. XVI, p. 222; t. XXI, p. 251, 294, 295 et 368; et t. XXII, p. 35.

2_XI-a Voyez Lettres familières et autres, de M. le baron de Bielfeld, t. II, p. 307.