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la cour de Vienne et les Puissances maritimes refusassent d'entrer dans les vues de Votre Majesté par rapport à la Silésie.“

téger les débris d'une maison faible, et les tirer dans le bon chemin, pourvu qu'ils veuillent le suivre, qu'il faut soutenir l'Empire et exterminer ceux de ses membres qui tendent à le détruire.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


153. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Rheinsberg, 12 novembre 1740.

Mon cher Podewils. Je crois que, comme le bruit de nos arrangements éclate, il sera bon deprendre les mesures, et d'écrire tout le projet à Borcke à Vienne en chiffre. Si l'on commence à en parler làbas, il n'avouera rien que lorsqu'il en sera temps; alors il parlera au Duc, (s'entend lorsque nos troupes auront marché); je chargerai un courrier de cette commission. A présent, le bruit va s'augmenter, car l'artillerie que je prépare sera obligée d'acheter des chevaux, et cela ne peut être secret.

Il faut aussi faire dresser une lettre au roi d'Angleterre,1 selon ma marginale, et lui marquer que je n'ai d'autre but que le bien de l'Empire, et que pour y engager la cour de Vienne, c'est le seul moyen; qu'à présent il faut se concerter et s'entendre, que je presse les Hollandais, et qu'il ne déprendra que du roi d'Angleterre de conclure avec la Hollande, le Lorrain et la Russie.

Il faut parler de Juliers et de Bergue en termes généraux et de façon qu'ils voient qu'on ne veut point leur donner de l'ombrage, et faire le tout avec le plus de dignité qu'il est possible; il faut écrire aussi aux Hollandais, les rassurer sur leurs capitaux en Silésie, et d'ailleurs leur marquer combien on est porté pour le bien publicet pour le leur, et qu'on est même capable de se désister de toute prétention qui pourrait leur donner de la jalousie.

Adieu, mon cher charlatan, tenez bonne contenance et ne faites semblant de rien, la bombe crèvera au 1er de décembre 1740.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


154. AN DEN ETATSMINISTER VON ROCHOW IN CLEVE.

Rheinsberg, 12. November 1740.

Ich habe aus Eurem Schreiben vom 1. d. ersehen, was Ihr wegen eines, Mir bekannten, Aufsatzes des hochseligen Churfürsten Friedrich



1 Unten Nr. 182, 4. Dec.