<101>Wilhelms1 von denen bei Abgang der männlichen Linie von Oesterreich zu nehmenden Mesures erinnern wollen. Ich bin Euch für Eure darunter führende wohlgemeinte Intention obligiret.

Friderich.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


155. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.

Berlin, 12 novembre 1740.

J'apprends par votre 2e post-scriptum du 2 de ce mois que vous voyezpeu de jour à obtenir dans la crise présente quelque révolution avantageuse par rapport aux rentes sur la Meuse,2 et que vous croyez qu'il faut remettre cette affaire à un autre temps.

Sur quoi je vous dirai que j'en pense tout-à-fait différemment, et que je doute qu'on trouve de longtemps un temps plus favorable pour faire entendre raison à la cour de Vienne que celui d'à présent. Ainsi, loin de perdre de vue la prétention dont il s'agit, et qui se monte déjà au delà d'un million et demi de florins, vous devez la solliciter bien vivement, et vous pouvez bien insinuer aux ministres de la cour, si l'occasion s'en présente, que las des longueurs qu'on a apportées jusqu'ici à cette affaire, je ne suis pas en humeur de me laisser amuser davantage, et qu'ilfaudra songer à me satisfaire d'une ou d'autre façon d'une dette aussi juste et liquide qu'importante.

Federic.

Nach der Ausfertigung. H. de Podewils.


156. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Rheinsberg, 13 novembre 1740.

J'ai bien reçu les vôtres du 11 et 12 de ce mois, aussi bien que la réponse du de Brackel. Vous lui direz que j'ai été charmé d'apprendre ses bons sentiments, et l'empressement qu'il a de faire connaître les miens au Duc-Régent et à la Régence de l'empire russien. Au reste, vous réflexions sur le contenu de la lettre du colonel de Camasme paraissent justes.3

Federic.

Nach dem Concept.



1 Gedruckt bei v. Ranke, Sämmtl. Werke XXV—XXVI, 499.

2 Vergl. oben Nr. 74, 17. Sept.

3 Bericht des Ministers vom 11. Nov.: „Je regarde, si j'ose le dire, le discours que le Cardinal lui a tenu sur la mort de l'Empereur comme préparatoire au parti que la France souhaiterait de faire prendre à Votre Majesté en faveur de l'électeur de Bavière. Tout leur système roule sur cela en France, et il sera bon de leur laisser toujours entrevoir quelque espérance de ce côté-là, sans s'engager à rien formellement, jusqu'à ce qu'on soit d'accord avec la cour de Vienne et les Puissances maritimes, pour pouvoir, en tout cas, se jeter entre les bras de la France, si les autres nous tournent le dos.“ Die Unterredung des Cardinals mit Camas fand am 29. Oct. zu Fontaineblau statt. Vergl. Droysen V, 1, 155.