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Ich bin jederzeit mit aller ersinnlichen Estime Ihrer Durchlaucht freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst. Eigenhändig.


179. AU BARON DE GROSCHLAG, ENVOYÉ DE L'ÉLECTEUR DE MAYENCE, A BERLIN.

Berlin, 3 décembre 1740.

Monsieur de Groschlag. C'est avec plaisir que j'ai reçu votre lettre du 28 novembre et l'extrait y joint de celle que M. l'Électeur votre maître vous a écrite, par laquelle j'ai vu ce qu'il pense sur la situation présente des affaires troublées d'Allemagne et sur les expédients qu'il croit les plus propres et les plus efficaces pour en maintenir le bonheur et la conservation.1

Comme je suis obligé à ce prince de cette nouvelle marque de sa confiance et de son affection, je vous prie de vouloir lui en témoigner ma satisfaction, et de l'assurer que mes sentiments et mes vues ne manquent pas d'y être conformes, ayant les meilleures intentions du monde pour les maisons d'Autriche et de Toscane, et le véritable but de leur être utile et de conserver en même temps le repos et le salut du Corps Germanique. C'est pourquoi je serais toujours prêt de concerter avec M. l'Électeur et mes autres amis les mesures les plus solides et les plus efficaces pour obtenir une fin si salutaire. Au reste, je vous souhaite un bon voyage, étant etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


180. AU CAPITAINE ANDRIÉ A LONDRES.

Berlin, 3 décembre 1740.

J'ai vu entre autre, par votre relation du 18 de novembre, que le roi d'Angleterre vous a dit dans l'audience que vous avez eue de lui, qu'il avait quelques différends avec moi, et qu'il ne demandait pas >mieux que de les accommoder.

Mais comme je ne me souviens pas d'avoir des différends avec Sa Majesté Britannique, dont je recherche l'amitié, qui me sera toujours infiniment chère, vous devez vous informer par milord Harrington de ce que le roi d'Angleterre a voulu dire par cela, puisque je serais bien



1 Der Extract Churfürstl. Rescripti vom 23. Nov. erinnert an die Mitwirkung des preussischen Hauses beim Zustandekommen der Reichsgarantie für die pragmatische Sanction, befürwortet die Wahl des Grossherzogs von Toskana und bedauert die „unfriedsame“ Haltung des brandenburgischen Comitialgesandten. — Groschlag's Bericht nach Mainz, Berlin 13. Nov., bei Heigel, Der österr. Erbfolgestreit etc. S. 55. 56.