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Il faudra surtout faire valoir au duc de Brunswick quel service il rendrait à toute sa maison en Allemagne et même à celle d'Autriche, si, par ses bons offices et par le crédit de la Régente à la cour de Vienne, il pouvait faire goûter mon plan, l'unique peut-être dans son espèce pour conserver le sytème de l'Empire et empêcher un bouleversement général, qui ne laisserait pas d'entraîner la ruine totale de tous les petits princes, trop faibles pour se défendre seuls“ ....

Federic.

H. de Podewils.

Auszug aus dem Concept.


190. AU CHANCELIER DE RAESFELD A LA HAYE.

Berlin, 6 décembre 1740.

Mittheilung von dem bevorstehenden Einmarsch in Schlesien, seinen Motiven und den nach Wien geschickten Anerbietungen..... „Vous pouvez ajouter à cela pour la république de Hollande que non seulement ceux de ses sujets qui ont placé de l'argent sur les fonds publics de la Silésie ne doivent avoir rien à craindre par rapport à la sûreté de leurs capitaux et intérêts, mais que, si la République de concert avec l'Angleterre trouve à propos d'entrer dans les mesures que j'ai proposées avec moi, je donnerai les mains à tous les tempéraments qu'on pourrait juger convenables aux intérêts de la République par rapport à la succession de Juliers et de Bergue, outre que je suis prêt de prendre avec la République et l'Angleterre telles mesures qu'elles trouveront à propos pour leur sûreté, pour l'équilibre de l'Europe et le bien général de la cause protestante .... J'espère de l'équité et des bonnes intentions de la République pour la cause commune qu'elle entrera non seulement dans mes idées sur cela, mais qu'elle se concertera aussi avec la cour de Londres pour les faire agréer à la maison d'Autriche .... Une seule considération bien examinée déterminera bientôt la République. C'est que dans la situation présente la maison d'Autriche n'en saurait jamais être quitte sans faire quelque sacrifice, et que celui qu'elle fera en cette occasion en faveur de moi et pour ses propres intérêts lui sera aussi bien qu'à toute l'Europe moins nuisible que celui qu'elle pourrait être forcée de faire à d'autres, où certainement elle n'en saurait être quitte à aussi bon marché qu'avec moi.

Vous pouvez hardiment lire toute cette dépêche d'un bout à l'autre au Pensionnaire, au Greffier et à quelques autres matadors de la République, en les conjurant de vouloir bien ne point abuser de la cordialité avec laquelle je m'en explique envers eux, et qui ne pourrait que m'attirer bien du chagrin, si cela venait à éclore. Aussi vous ne donnerez à âme qui vive, sous peine de ma disgrâce, des copies de celle-ci ou quelque chose par écrit, sans que vous n'en soyez expressément autorisé par mes ordres.