<151>j'eusse souhaité de profiter plus longtemps de votre séjour de Berlin, vos raisons sont trop valables pour n'y pas acquiescer.1 Cependant, je vous souhaite un heureux voyage, accompagné d'une parfaite santé, étant avec une estime très distinguée, Monsieur, votre très affectionné

Federic.

Je suis bien fâché que vous soyez venu à ma cour dans un temps où il paraît que la Reine votre maîtresse ne soit pas intentionnée de se prêter à mes idées et d'accéder à mes bonnes intentions. Cela ne diminuera cependant en rien de l'estime et de la considération que j'ai et que j'aurai toujours pour votre personne.

Nach einer Abschrift im K. K. Haus-, Hof-und Staatsarchiv zu Wien.


214. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général Milkau, 20 décembre 1740.

Monsieur de Podewils. J'ai bien reçu vos deux mémoires du 18 de ce mois, touchant le voyage précipité que le marquis de Botta médite, et la course que le ministre saxon fera pour me parler. Quant au premier, on aurait fort mauvaise grâce de l'empêcher, et il faudra le laisser partir. C'est pourquoi je vous adresse ma réponse à sa lettre.

Pour ce qui regarde la nouvelle que la reine de Pologne sera escortée par 2500 chevaux, je la crois vraisemblable, parce que la Saxe en pourra tirer plus de services dans le pays qu'en Pologne. Au reste, nous pénétrerons bientôt si ces messieurs veulent aller rondement dans l'affaire dont il s'agit. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


215. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général Milkau, 20 décembre 1740.

Monsieur de Podewils. Pour répondre à votre représentation du 17 de ce mois, je vous dirai que vous devez communiquer au prince d'Anhalt toutes les nouvelles que vous pourriez recevoir des mouvements des troupes saxonnes. Je suis etc.

Federic.



1 Als Veranlassung seiner Abreise aus Berlin nennt Botta in seinem Brief an den König vom 18. Dec, den Befehl seiner Königin, den Kaiser von Russland und die russische Regentin anlässlich des Thronwechsels zu beglückwünschen.