<162>système touchant la Silésie, en m'y garantissant la possession, je laisserais à sa disposition les duchés susmentionnés par une cession légale.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


234. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Herrndorf, 27 décembre 1740.

Monsieur de Podewils. Pour ne vous laisser rien ignorer de ce que j'ordonne à mes ministres, je vous communique ci-joint les lettres que j'ai écrites au sieur de Chambrier sur ce qu'il doit insinuer au Cardinal et au ministre bavarois. Il convient à mes intérêts de les gagner par toute sorte d'appas. Je suis etc.

Federic.

C'est par le prince de Grimberghen que nous pouvons gagner Versailles.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


235. AU GRAND-MARÉCHAL DE LA COUR COMTE DE GOTTER ET AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.

Berlin, 30 décembre 1740.

Les dépêches et relations du 17 et du 19 de ce mois, que vous m'avez envoyées l'une et l'autre par Kircheysen, m'ont été fidèlement rendues. Vous aurez reçu depuis la réponse préalable que je vous ai faite là-dessus en date du 26 de ce mois, par le même courrier, et je ne doute pas que vous n'y ayez agiconformément.

J'avoue que je ne me serais point attendu qu'on répondrait aux propositions avantageuses dont je vous ai chargé l'un et l'autre, avec autant d'animosité, d'aigreur et d'acharnement comme l'on a fait, en refusant à plat toute voie de négociation, et même des conférences avec les ministres de la reine de Hongrie, tandis queles parties belligérantes au plus fort de la guerre ne refusent point d'entrer en pourparlers pour trouver des tempéraments et des expédients à concilier les différents intérêts, et qu'il me semble que la chose vaut assez la peine pour la maison d'Autriche qu'on écoute et qu'on digère mûrement et sans vivacité et prévention une affaire qui en quelque façon doit décider de son salut ou de sa perte, selon qu'elle s'y prendra. Sauf au duc de Lorraine et à la reine de Hongrie de faire ce qui bon leur semblerait, après avoir écouté au moins les sentiments de leurs ministres, avec lesquels les personnes chargées d'une négociation peuvent s'expliquer