<168>qu'à vous. Quant à l'idée qui vous est venue d'envoyer secrètement le sieur de Keller à Vienne, pour sonder le terrain, je l'approuve, et vous pourrez me l'envoyer ici, en me mandant la somme d'argent qu'il nous faudra employer à cette fin. Je suis etc.

Federic.

Après avoir mûrement réfléchi sur cet expédient, je trouve convenable qu'il ne vienne pas ici, mais que vous le dépêchiez à Berlin, d'où il se rendra en droiture à Vienne.

Nach der Ausfertigung.


238. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général auprès de Breslau, 2 janvier 1741.

Monsieur de Podewils. J'ai bien appris par la vôtre du 29 décembre ce que le de Rudenschöld vous a déclaré, et sessentiments sur les raisons quidoivent m'empêcher de dégarnir la Prusse de troupes. Quoiqu'il ne raisonne pas mal, il ne sera peut-être pas informé que j'y laisserai les dragons, que je saurais mettre sur le pied de 40 escadrons. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


239. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 29. December 1740: Die Deduction der preussischen Ansprüche auf Schlesien befindet sich unter der Presse, die französische Uebersetzung wird nachfolgen.1

Cela est bien. Mais que le français ne soit que la moëlle de l'allemand; il faut que tout au plus la déduction soit de 6 pages, c'est conforme au génie de la langue.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


240. AU COLONEL COMTE DE FINCKENSTEIN A DRESDE.

Quartier général devant Breslau, 2 janvier 1741.

J'ai bien reçu votre dépêche et celle d'Ammon du 26 décembre, par laquelle vous me rendez compte de l'entretien que vous avez eu avec le comte de Brühl au sujet de mon entrée en Silésie et d'un concert à faire entre nous, et de l'ombrage qu'on a conçu de l'envoi de Gotter à Vienne. Comme je vous ferai une ample réponse sur ces



1 Vergl. Preussische Staatsschriften I, 100.