<173>voudra jamais nous aider ni même nous paraître favorable. Mes affaires vont très bien ici; je vais prendre tout à la fois Ohlau, Neisse, Glatz et Namslau, quatre forteressesdont Ohlau est la meilleure. Glogau est aux abois, et je l'aurai dans quinze jours, car ils n'ont presque plus à vivre. Ne vous embarrassez pas de nous, mais raffinez sur les moyens de faire semer la dissension dans les conseillers en Russie, entre les ministres de Vienne, et parmi toutes les cours qui nous ne sont pas favorables.

Adieu, je pars pour accomplir l'acte que j'ai commencé, et pour faire voir aux autres cours que nos projets, bien loin d'être chimériques, seront exécutés le plus glorieusement du monde.

Ne m'oubliez pas.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


249. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.

Behufs Anfertigung der Instruction für den nach Wien gehenden württembergischen Minister v. Keller fragt Podewils, Berlin 4. Januar:

[9 janvier 1741.]

1° „Jusqu'où Votre Majesté voudra se relâcher, et de quelle portion de Silésie Elle se contentera?“

Pas moins que leur lâcher la Haute-Silésie, et garder la basse.

2° „S'il doit proposer quelque somme d'argent capable de tenter la cour de Vienne, si elle veut céder une portion de la Silésie?“

2,000,000 de florins ou 3,000,000 tout ou plus.

3° „S'il doit se référer en gros pour le reste à toutes les autres propositions que les sieurs de Gotter et de Borcke ont déjà faites?“

Oui.

4° „Quelle récompense il doit offrir aux ministres les plus accrédités, quand même ils ne pourraient faire avoir qu'une portion de la Silésie à Votre Majesté?“ 1

300,000 écus.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.


250. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Marschwitz, 9 janvier 1741.

Monsieur de Podewils. Je vous renvoie votre mémoire du 4 de cemois, touchant la commission que le sieur Keller veut prendre sur lui. Comme j'y ai mis à côté mon ultimatum sur les articles d'un



1 Vergl. oben S. 130.