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252. AU COLONEL COMTE DE FINCKENSTEIN A DRESDE.

Quartier général Klein-Oels, 10 janvier 1741.

Monsieur de Finckenstein. Ayant reçu des avis intéressants touchant certaines menées, je n'ai pu m'empêcher de vous les communiquer. Vous ne manquerez point d'en faire un bon usage et de me dire votre sentiment là-dessus. Je suis etc.

Federic.

La Saxe joue le rôle de fourbe, prenez y bien garde, et, s'il se peut, mandez-moi quelque chose de certain sur ce sujet.1

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


253. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Klein-Oels, 10 janvier 1741.

Monsieur de Podewils. J'ai bien reçu la vôtre du 6 de ce mois et les exemplaires de la déduction allemande de mes droits sur une partie de la Silésie, dont j'attends aussi la traduction française, avec l'abrégé.2

Quant au de Ludewig, qui y a travaillé, j'approuve vos idées touchant la manière de le récompenser par le titre dé chancelier de la régence de Magdebourg, que je lui accorde gratis, et vous n'avez qu'à faire expédier les pièces nécessaires. Je suis etc.

Attendez ce qu'aura effectué Winterfeld,3 et ne nous pressons pas de juger; après tout, nos affaires vont très bien ici, et je me flatte dans peu de temps de vous apprendre de grandes choses.

Fr.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


254. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 6. Januar: „Si j'ose le dire, Votre Majesté doit avoir plus que jamais l'œil sur la Prusse, et

 


1 Zu einem im Ministerium aufgesetzten Erlass an Finckenstein und Ammon in Dresden, d. d. Berlin 7. Januar, der ungefähr am 10. zur königlichen Unterschrift kam, setzt der König eigenhändig hinzu:
      „Je soupçonne beaucoup la Saxe de duplicité, mes lettres de Vienne m'y confirment; ils promettent secours à la Reine, et veulent entrer en alliance avec moi; examinez, sondez, et mandez-moi ce que vous jugez, mais approfondissez la chose.“
     Und zu einem andern Erlass von demselben Datum: „Ventus flat, Saxe joue à trompeur et demi, dupons-les plutôt que d'être leur dupe, examinez bien.“

2 Vergl. Preussische Staatsschriften I, 100.

3 Zur Beglückwünschung der Regentin nach Petersburg geschickt; Schwiegersohn Münnichs. Erlasse an ihn liegen nicht vor.