<180>la fureur catholique. Faites donc tout ce qui sera humainement possible, pour accélerer cette médiation nécessaire, mais ménagez cet ultimatum jusqu'à ce qu'il soit convenable de s'en servir. Il faut absolument mettre dans nos intérêts le feld-maréchal et son frère, et Mardefeld ne doit rien épargner pour me les rendre favorables, aussi bien que les autres ministres de conséquence. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


262. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BERLIN.

Podewils schreibt, Berlin 10. Januar: Den König müsse das Beispiel des grossen Churfürsten warnen „qui, après avoir fait la conquête de toute la Poméranie sué-doise, n'en garda rien pour avoir voulu conserver tout.“

Je ne veux point insister sur la totalité, comme vous aurez vu par mes résolutions.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


263. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général Ottmachau, 17 janvier 1741.

Monsieur de Podewils. Je vous communique en copie quelques lettres du ministre Hohenholz qui me sont tombées en main; c'est pour vous faire voir la façon dont on pense à Pétersbourg sur mon sujet, et que mon entrée en Silésie n'y est guère approuvée. Mais peut-être en jugera-t-on plus sainement, après avoir vu ma déclaration modérée; et si l'on veut accepter la médiation conjointement avec l'Angleterre, qui me paraît plus équitable et moins irritée, j'espère que tout ira bien. Je suis etc.

Federic.

Je compte de vous revoir le 6 ou 7 de février.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


264. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Quartier général Ottmachau, 17 janvier 1741.

Monsieur de Podewils. Comme je viens de vous adresser les diverses dépêches de Chambrier, de Finckenstein et d'Andrié, vous travaillerez à y faire expédier des réponses convenables et conformes à mes intentions. Pour ce qui est des manœuvres de la France et de la Saxe, vous les payerez de la même monnaie, surtout la dernière,