<226>à nos intérêts réciproques et à ceux de l'Europe, où la Russie a une si grande part. Enfin, vous y ajouterez les arguments les plus persuasifs et les plus propres à venir à notre but. Au reste, il faut que Mardefeld travaille avec force pour gagner le comte d'Ostermann, auquel il peut promettre tout ce qu'il jugeraconvenable, soit pour lui, soit pour ses parents. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


342. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS.

Podewils berichtet, Berlin 31. März: „J'ai appris1 que le véritable objet que l'on couche en joue à Hanovre, c'est l'évêché de Hildesheim plutôt que celui d'Osnabrück et le bailliage de Mécklembourg.“

Ohlau, 13 avril 1741.

S'il n'y a point de moyens de le détourner, il faut y donner les mains. Mais il nous conviendrait mieux de leur faire espérer Osnabrück.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


343. AU GRAND-MARÉCHAL DE LA COUR COMTE DE GOTTER A BERLIN.

Ohlau, 13 avril 1741.

J'ai été bien aise de voir par votre lettre du 4 de ce mois, et par les expressionsobligeantes dont celle de Münchhausen est remplie, que ce ministre travaille sans discontinuer pour concilier nos intérêts réciproques et pour cimenter l'union tant désirée. Mais comme je ne suis pas encore bien instruit de la véritable intention de cette cour et du plan qu'elle pourra former, il m'en faut attendre le développement, avant que de pouvoir prendre une résolution fixe et stable, sachant combien ces sortes d'affaires et d'insinuations sont sujettes à caution, dans un siècle où lasincérité est si rare. Cependant, vous assurerez le susdit ministre de ma tendre et parfaite amitié pour le Roi son maître, et de l'estime particulière que j'ai pour le de Münchhausen, qui ne manquera pas de s'ouvrir à moi ou au département des affaires étrangères sur les points qui lui paraîtront nécessaires à éplucher.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.

Federic.



1 Aus Unterredungen mit dem hannöverischen Gesandten von Schwicheldt.