<230>verhütet werden, damit sie gar keine Ursache oder Anlass haben, über einige Violation des Territorii oder dergleichen Klage zu führen, weswegen Ew. Liebden bei allen Regimentern stricte Ordres zu geben haben. Ich bin mit aufrichtiger Amitié Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst.


352. AU CONSEILLER DE LÉGATION D'AMMON A DRESDE.

Ohlau, 18 avril 1741.

Monsieur Ammon. J'ai appris par votre relation No 7 du 15 de ce mois le sujet de la conférence que vous avez eue avec le comte de Brühl, touchant la manière dont on envisage la bataille du 16 de ce mois, et ce que ce ministre vous a déclaré, par ordre, des offres de la médiation du Roi son maître pour moyenner un juste accommodement surl'affaire de Silésie. C'est surquoi vous aurez bientôt des instructions suffisantes.

N'étant aucunement surpris des fausses idées que mes ennemis répandent du succès de ce combat, il suffit que le public sache à cette heure la déroute totale de l'armée ennemie et sa fuite précipitée.

Cependant vous remercierez en mon nom le susdit ministre de la confiance que Sa Majesté Polonaise et lui-même m'ont voulu marquer par ces ouvertures, et vous lui répéterez les protestations les plus fortes de mon amitié pour ce prince, et de l'envie que j'ai témoignée si souvent de m'unir inséparablement avec lui; que rienne me serait plus agréable que d'obtenir par sa médiation un accommodement raisonnable et conforme à ma gloire et à mes prétentions, et que, la médiation du roi de la Grande-Bretagne me paraissant, aussi, utile et nécessaire pour faciliter l'ouvrage de la paix, je me flatte que le roi de Pologne y voudra combiner ses bons offices, afin de travailler conjointement pour effectuer amiablement un but si salutaire; qu'ayant déjà fait connaître mes pretentions et la portion que jedemandais de la Silésie, j'espère que les deux rois médiateurs s'efforceraient d'inspirer à la reine de Hongrie les mêmes sentiments pacifiques et la volonté de s'y prêter, ce qui me mettrait en état d'effectuer mes offres, et de travailler de concert avec les susdits rois à sa conservation et prospérité et à celle de sa maison, comme aussi au bonheur de l'Empire; que chérissant surtout les intérêts de Sa Majesté Polonaise et sa convenance, je ferais tout ce qui dépendrait de moi pour l'enconvaincre, dès qu'elle voudra s'ouvrir confidemment là-dessus; que jugeant pour cette fin nécessaire d'avoir par écrit la déclaration et les offres et demandes de ce prince, j'espère que le comte de Brühl voudra vous en munir, le plus tôt qu'il sera possible, et que je lui promettrais un secret inviolable.