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Voilà la réponse préliminaire que vous donnerez le plus poliment au susdit ministre, en attendant une instruction plus détaillée, que vous aurez au premier jour. J'attends la suite de cette affaire, étant etc.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


353. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BRESLAU.

Ohlau, 18 avril 1741.

Monsieur de Podewils. La dépêche ci-jointe du résident Ammon m'a paru intéressante, de sorte que je n'ai pas voulu différer à lui faire connaître en abrégé mes sentiments sur la proposition qu'on vient de lui faire, comme vous le verrez par la copie de ma lettre, que vous lui dépêcherez par une estafette. Vous pourriez y joindre ad manus une ultérieure instruction conforme à mesidées, dont vous êtes informé à fond. Ce serait un coup de parti si nous savions amuser les Saxons jusqu'à l'arrivée de milord Hyndford, dont les propositions nous mettront au fait de toute cette intrigue. C'est pourquoi j'ai évité de déclarer les offres de la médiation du roi d'Angleterre, en ayant seulement indiqué l'utilité pour faciliter l'accommodement en question. Enfin, vous savez de quoi il s'agit, et vous agirez conformément à mes intérêts. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


354. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BRESLAU.

Ohlau, 19 avril 1741.

Monsieur de Podewils. J'ai bien reçu votre lettre du 18 de ce mois, et la relation du même date, touchant les instances du marquis de Valory, et ce que vous lui avez dit pour arrêter son impatience. J'en suis fort satisfait, et nous continuerons sur ce pied jusqu'à ce qu'il faille prendre la dernière résolution. Quant au baron de Schwicheldt, je vous ferai savoir quand j'aurai le loisir de lui donner audience. Nous attendrons la réponse du résident Ammon, qui nous fera voir un peu plus clair. Je suis etc.

Federic.

Comme je marche de ce pas au camp, il dépendra du de Schwicheldt de s'y rendre demain pour me parler.

Nach der Ausfertigung.