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355. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BRESLAU.

Truchsess berichtet, London 4. April: „Si d'un côté les avis qu'on a donnés à Votre Majesté des démarches du ministre de cette cour à celle de Russie, étaient véritables, je serais obligé de convenir que Sa Majesté Britannique, aussi bien que son ministère, m'en auraient imposé d'une manière incroyable et inouie; et d'un autre côté, si j'envisage, comme je le dois, tant les lettres de Sa Majesté Britannique à Votre Majesté, que tout ce que ce prince m'a déclaré et répété lui-même en des termes les plus forts et les plus expressifs de sincérité....., je croirais faire la plus grande injure à Sa Majesté Britannique et à son ministère, si j'ajoutais foi aux avis qu'on a donnés à Votre Majesté.“

Ohlau, 20. April 1741.

Wenn Truchsess findet, dass es Ernst sei, so muss er die Sache beschleunigen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


356. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BRESLAU.

Camp de Mollwitz, 23 avril 1741.

Monsieur de Podewils. J'ai bien appris, par la vôtre du 22de ce mois, l'arrivée du maréchal de Belle-Isle et l'impatience qu'il marque de me voir. Vous lui ferezen mon nom un grand compliment sur son heureux voyage, et surl'envie que j'ai de lui parler. Mais pour l'arrêter encore deux ou trois jours à Breslau, vous prendrez le prétexte que les chemins ne sont pas encore trop sûrs, et qu'il faudrait envoyer une bonne escorte, à laquelle je ne manquerais pas de songer. Mais il faudra agir finement, pour qu'il ne puisses'apercevoir de rien. Quant à lasûreté qu'il faut pour l'envoi des papiers, il ne faut pas les risquer, mais les envoyer quand les convois et escortes partent. On pourrait aussi voir si les chemins de l'autre côté de l'Oder ne sont pas plus assurés jusqu'à Ohlau. Je suis etc.

Federic.

Vous devezvenir ici, quand lede Belle-Isle s'y rendra. Vous le cajolerez à merveille.

Nach der Ausfertigung.


357. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BRESLAU.

Lager bei Mollwitz, 23. April 1741.

Mein lieber Wirklicher Geheimer Etatsminister von Podewils. Ich finde nöthig, dass Ihr in Meinem Namen dem Magistrat und der Stadt