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cation avec les États de Votre Majesté au delà du Weser. Les bailliages qu'on demande du comté d'Hohenstein, ne sont qu'en cas que Votre Majesté entre dans la possession d'Ostfrise.“

 

„Je dois encore répéter à Votre Majesté, sur la demande réitérée de M. de Schwicheldt, qu'on ne dise mot à milord Hyndford des demandes et des convenances du roi d'Angleterre comme électeur d'Hanovre, puisqu'on craint extrêmement que la nation ne reproche à ce prince d'avoir plus à cœur ses intérêts particuliers que ceux du public.“

L'affaire me parait délicate, et je vous en parlerai demain.

„Il dépendra de Votre Majesté jusqu'où Elle veut S'ouvrir envers Hyndford; car si l'on veut insister sur la totalité de la Basse-Silésie, je crois remarquer, par les discours de milord Hyndford, qu'il n'y aura rien à espérer pour un accommodement, ce qui revient à ce que le comte de Truchsess en a mandé.“

Alles gut Ihr sollet morgen mit Hyndford und Schwicheldt heraus kommen und das nöthige deswegen veranstalten. Indessen muss Ich Euch eher als sie sprechen, weil Mich diese doppelte Negociation, da der Hyndford nicht vom Secret sein soll, etwas befremden muss.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


364. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BRESLAU.

Camp devant Brieg, 4 mai 1741.

Monsieur de Podewils. Je vous ai fait connaître ma résolution sur vos représentations du 3 de ce mois, au sujet des ministres de Hyndford et de Schwicheldt, en vous ordonnant de les faire venir ici demain et de les accompagner. Je vous parlerai avant que de leur donner audience, ne pouvant pas comprendre cette double façon de négocier. Voici ma résolution dictée touchant le présent pour le maréchal comte de Belle-Isle, et l'ordre au ministre d'Etat de Marschall devous l'envoyer. J'y joins aussi la relation du résident Ammon, et la réponse que j'ai donnée au feld-maréchal de Schmettau1, que vous adresserez sûrement au susdit Ammon. Je suis etc.

Federic.



1 An den österreichischen Feldmarschall Samuel v. Schmettau schreibt schon am 18. Febr. 1741 C. W. v. Borcke: „J'ai rendu compte au Roi de l'entretien que nous eûmes ensemble, le jour de mon départ de Vienne. Sa Majesté en a été fort contente, mais Elle est impatiente de vous voir.“ Vergl. auch Arneth I, 320 ff.; Droysen V, 1, 325. Die im Texte erwähnten Beilagen für Marschall und Schmettau liegen nicht vor.