<258>Belle Isle sera au Rhin, à la tête de 60,000 Français. Soyez persuadé de la parfaite estime que j'ai pour vous etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


397. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE A MUNICH.

Camp de Grottkau, 6 juin 1741.

Souvenez-vous, je vous prie, que c'est sur votre bonne foi et sur votre candeur que j'entre en alliance avec le Roi votre maître; n'oubliez point quelles sont les promesses que vous m'avez faites; j'en attends l'accomplissement avec toute l'ardeur et toute l'impatience imaginables, tant par rapport à la Bavière que par rapport aux deux corps de Français qui doivent agir, l'un en Bohême, et l'autre en ma faveur. N'oubliez pas l'alliance de Suède, la parole que je tiens de la rendre mobile et au moins de la faire agir en Courlande et en Finlande. Ce sont tous ces points différentsdont je vous demande la confirmation, et pour lesquels j'ai reçu votre garantie. Vos assurances me tiendront lieu de plus grandes sûretés, tant est grande la confiance et l'estime que j'ai pour vous. Je suis ici à Grottkau dans un camp inattaquable, mais le pis est que le poste de l'ennemi est presque plus fort encore que le mien. J'attends ce que vous ferez, et j'espère qu'en trois semaines la Bavière sera mobile; ne privez plus l'Europe du fruit de vos études militaires, et ouvrez auplus tôt une campagne qui doit être, par rapport aux conjonctures et à votre expérience et habileté, une des plus belles qui se soient jamais faites dans le monde. Je suis etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


398. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BRESLAU.

Lager bei Grottkau, 8. Juni 1740.

Mein lieber Geheimer Etatsminister von Podewils. Beiliegend empfanget Ihr die beiden abgeschmackten Vorstellungen, welcheder Hyndford und Ginkel bei ihrer letzteren Anwesenheit im Lager übergeben haben.1 Ihr sollet solche in denen Sentiments eines Accommodements unterhalten, auch mit ihnen tractiren, ohne Euch dabei zu übereilen, jedoch nichts concludiren und schliessen, sonder meine Ordre dazu zu haben. Ich bin etc.

F.

P.S. Ihr sollet mit dem Hyndford chipotiren und soviel als möglichist Zeit zu gewinnen suchen, inzwischen denselben bei dem Gedanken von einem guten Frieden unterhalten.

Nach der Ausfertigung. (Eichel.)



1 Vergl. Preussische Staatsschriften I, 305.