<282>France veut, en remplissant ses engagements, agir en ma faveur au Rhin conjointement avec les Palatms et ceux de Cologne. Son second objet peut être d'attaquer l'électeur de Bavière ou de faire passer ce corps au secours des Autrichiens par la Saxe et la Bohême, ce qui n'est point à craindre, puisque, dans ce cas, je pourrais entrer dans leur pays et leur prendre jusqu'à leurs trésors d'Hanovre. Leur troisième dessein pourrait être d'opposer une annéeaux Français du côté de la Moselle, ce qui, je pense, ne vous arrêtera pas. De ces trois desseins celui de m'attaquer me paraît le plus raisonnable.

Vous concevrez donc, sans que j'appuie davantage là-dessus, la nécessité qu'il y a de vous hâter de remplir vos engagements. Il nes'agit pas ici de voir tranquillement battre une flotte espagnole ou anglaise, mais il s'agit de secourir les fidèles alliés ou de n'en avoir jamais. La France peut frapper à présent le plus grand coup qu'elle ait donné de sa vie; au lieu de ramper à sa puissance, elle y arrivera à pas d'Homère, et vous avez devant vous la plus belle moisson de lauriers que jamais général en France ait pu faire. Les événements ont assez bien justifié mes conjectures; vous verrez par la suite que je me ne trompe non plus à present. Peut-être me trouvez-vous importun, si c'est l'être que de vous presser de faire ce que jamais la France a pu imaginer de plus grand et de plus glorieux. Je suis etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


434. AN DEN ETATSMINISTER VON PODEWILS IN BRESLAU.

Lager bei Strehlen, 18. Juli 1741.

Mein lieber Geheimer Etatsminister von Podewils. Auf dasjenige, so Ihr Mir unterm gestrigen Dato meldet, gebe Ich Euch in Antwort, wie es Mir lieb sein wird, wann sowohl Mylord Hyndford als der v. Schwicheldt übermorgen nach Strehlen kommen wollen, da Ich dann selbige hier im Lager sprechen werde.1 Ihr sollet gleichfalls mit anhero kommen, woselbst Ich Euch, wann es sonsten sonder Ombrage zu geben geschehen kann, vorher gerne sprechen werde. Die Propositiones des v. Schwicheldt anlangend, so finde, dass bei denen epineusen Conjoncturen, worinnen Ichjetzo stehe, man solche nicht gänzlich refusiren, sondern darüber in Negociation treten müsste, jedoch dergestalt, damit man allemal entweder eine Thür offen behielte, um sich mit bonne grâce darauszuziehen, oder aber, wenn von Seiten Frankreichs mehr versprochen worden, als es zu halten gesonnen oder zu praestiren im Stande ist, seine Liaisons mit Hannover machen zu können, so dass derjenige, so Mich zu dupiren gedenket, sich am Ende



1 Protokolle der Audienzen, welche die Gesandten am 21. Juli hatten, liegen nicht vor. Hyndford's Bericht an seinen Hof vom 24. Juli bei v. Raumer, Beiträge zur neueren Gesch. II, 137. Vergl. auch unten Nr. 454, S. 298.