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441. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BRESLAU.

Camp de Strehlen, 30 juillet 1741.

Monsieur. Charmé de vos dépêches, que je viens de recevoir, j'ai d'abord donné ordre que mon ministre à Francfort se conforme à ce que le maréchal de Belle-Isle jugera à propos de faire, maisj'espère aussi qu'en bon allié on voudra bien me communiquer de quoi il s'agit, et le plan qu'on s'est formé pour l'élection impériale. Quant à la Saxe, il faut que vous sachiez que ses mtérêts sont pour le présent étroitement liés avec l'Hanovre, et qu'ils ne veulent que vous tirer les vers du nez, pour en faire des ouvertures à leurs alliés, ce qui accélèrerait simplement les préparatifs de guerre de leur côté. Ainsi je crois que le meilleur serait d'attendre l'entrée des troupes de France en Allemagne, pour lui en parler alors sur un ton positif.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


442. AU CARDINAL DE FLEURY A ISSY.

Camp de Strehlen, 30 juillet 1741.

Monsieur mon Cousin. Vous pourrez être persuadé que ma satisfaction est pleine, de voir par les lettres que vous m'avez fait le plaisir de m'écrire, combien le Roi a la bonté de penser à moi et d'agir en ma faveur. Vous pouvez l'assurer, Monsieur, que ma reconnaissance sera éternelle, et que je remplirai toujours à la rigueur tous les engagements d'un fidèleallié. J'ai donné des ordres à mes ministres à Francfort et à mes généraux d'agir en tout en conséquence de ce que M. de Belle-Isle pourra désirer d'eux, et vous pouvez vous reposer sur moi dans toutes les occasions, où vous verrez avec quelle vivacité je me porterai à tout ce qui peut faire plaisir et être avantageux au, roi de France. Ce sont des sentiments inaltérables en moi, et qui vont depair avec la parfaite estime et la haute considération avec laquelle je suis à jamais etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


443. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE.1

Camp de Strehlen, 30 juillet 1741.

Mon cher Ami. J'ai reçu avec toute la satisfaction imaginable les deux lettres que vous me faites le plaisir de m'écrire. Ce qui me charme le plus, est de voir les bonnes dispositions que le roi de France



1 Nach Chambriers Bericht, Paris 31. Juli, verliess Belle-Isle am 25. Juli Paris, um sich nach Frankfurt a. M. zu begeben.