<301>grands; qu'il se nattait que Sa Majesté Britannique, comme prince protestant, lui conseillerait etl'aiderait plutôt à conserver la Silésie qu'à l'abandonner.

Nach der Aufzeichnung von Podewils.


455. A L'ÉLECTEUR DE BAVIÈRE A NYMPHENBOURG.

Camp de Strehlen, 11 août 1741.

Monsieur mon Cousin. J'ai été dans la joie de mon cœur d'apprendre par la lettre de Votre Altesse Électorale l'heureux succès de Ses armesdans l'entreprise de Passau; Elle peut être persuadée que j'y prends la part la plus sincère, et que Son bonheur est inséparable de mon contentement. Je La regarde dès ce jour comme un allié auquel tout me lie, et surtout le penchant et l'inclination. Les pleins-pouvoirs du comte de Törring arrivés, rien ne m'arrêtera plus.

Pour garantir Votre Altesse Électorale des diversions qu'Elle appréhende du comte de Neipperg, je me suis emparé hier de la ville de Breslau, ce qui me facilite à présent le moyen de me porter en avant, et de diriger mes opérations tant à l'égard de la prise de Neisse que de celle de Glatz. Pour cet effet, je me porterai dans peu de jours vers la rivière de la Neisse, et je ferai mes derniersefforts pour vous délivrer de nos ennemis communs.

Votre Altesse Électorale peut être persuadée que mon attachement pour Sa personne ne finira qu'avec ma vie, et que directement ou indirectement je me ferai un véritable devoir de coopérer à tout ce qu'Elle peut désirer. Je La prie, en attendant, pour Ses propres intérêts, de ne pas négliger la ville de Linz et de pousser Sa pointe autant qu'Elle pourra, avant que les ennemis soient en force et, en état de s'opposer à Ses desseins; Son pays, d'ailleurs, me paraît suffisamment couvert par les nombreuses milices dont il est pourvu.

Si je vous parais importun, je vous prie de vous persuader que c'est l'amitié que j'ai pour Votre Altesse Électorale qui me rend tel, et que vous n'aurez jamais d'ami au monde qui soit plus fidèlement et avec plus de considération et d'estime que je suis, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse Électorale, le très fidèle etinviolable ami et cousin

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


456. AU ROI DE LA GRANDE-BRETAGNE A HANOVRE.

Camp de Strehlen, 12 août 1741.

Monsieur mon Frère. Le sieur Robinson, ministre plénipotentiaire de Votre Majesté à la cour de Vienne, m'a remis lalettre qu'Elle m'a fait le plaisir de m'écrire du 21 de juin.