<312>qu'à présent vous aurez lieu d'être entièrement satisfait. Je le suis au possible de votre passage du Rhin, souhaitant à ces troupes, à leur maître, et à celui qui les commande, toute la prospérité possible. Quant aux opérations, je dois vous avertir que je suis ici, au camp de Reichenbach, tant pour couvrir le pays contre les partis ennemis, que pour observer M. de Neipperg. Le siége de Neisse m'est d'une nécessité indispensable, et dès que vous commencerez à agir avec les Bavarois, j'attaquerai l'ennemi oùil se retire. Je prétends faire les sièges de Neisse et Glatz en même temps, après quoi vous pourrez disposer de mon artillerie pesante, en cas que vous en ayez besoin. Notre alliance ne sera plus secrète qu'autant que la France le voudra, et les soupçons sont déjà trop forts pour que la chose reste longtemps cachée. Tous mes officiers en Clèves et en Westphalie ont les ordres nécessaires pour favoriser en tout les troupes françaises, ce que je leur réitérerai encore d'une façonplus positive, lorsque vous avancerez.

Je vous embrasse mille fois, mon cher Maréchal, vous priant de me croire avec toute l'estime et l'amitié possible etc.

Federic.

Nach dem eigenhändigen Concept. Das Datum ergiebt die Antwort Belle-Isle's.


472. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL FÜRST VON ANHALT-DESSAU IM LAGER BEI GÖTTIN.

Reichenbach, 28. August 1741.

Ich habe Ihr Durchlaucht noch nicht ausführlich iiber Meine Kriegsoperationes schreiben können, jetzunderaber muss Ihnen sagen, dass ich bis Reichenbach angerücket bin und von Niederschlesien dem Feind die Subsistance so knapp mache, wie ich nur immer kann, und warte ab, dass meine Alliirten, die Franzosen und Baiern, nach Böhmen marschiren, alsdann ich den 6. September, wohr der Feind noch stehen bleibet, ihn angreifen werde, und ich Ihnen versichern kann, dass alles Uebel, das die menschliche Vorsichtigkeit vorkehren kann, abgewandt ist, und ich in solcher Situation bin, mir einenvollkommenen guten Success zu versprechen, indem meine Infanterie complet ist, meîne Cavallerie desgleichens und anjetzo in solcher Ordnung als ich sie wünsche, und dass übrigens die Dispositions, die ich nach Beschaffenheit des mir sehr wohl bekannten Terrains gemacht habe, es mir nicht leicht missglücken soll.

Mit die Sachsen werden und konnen Sie nichts zu thun kriegen, es könnte aber wohl kommen, dass die Franzosen auf die Hannovraner anrücketen, und dass Ihr Durchlaucht von unsererseits alsdann nach Hannover zu marschiren müssten; alsdann sie sich wohl darwärts meisten Theils zu schicken haben, und würde wohl solchen Falls das hannövrische Trésor zu occupiren vor die Franzosen das grösste Object